ALGER – Le Rassemblement national démocratique (RND) a annoncé samedi à Alger la création d'un Observatoire national d'analyse et de prospective, qui se veut une force de proposition en matière économique, sociale, éducative et scientifique sur la base de principes scientifiques, académiques et objectifs. Présidant la cérémonie d'installation du premier noyau de l'Observatoire national d'analyse et de prospective, le secrétaire général du RND, Tayeb Zitouni, a précisé que cette instance, composée de 32 membres, entendait "établir une passerelle" entre le parti et l'Université algérienne qui compte, a-t-il dit, des compétences scientifiques "capables de soumettre des propositions objectives et d'orienter l'opinion publique à bon escient". L'Observatoire, dont le siège sera rattaché au siège national du RND, comprend des compétences dans divers domaines, notamment économique, financier, technologique, administratif, social, scientifique et éducatif, a fait savoir M. Zitouni. Certains membres "ne sont pas issus du RND et il ne leur sera pas demandé de le rejoindre", a-t-il tenu préciser, expliquant qu'il est attendu d'eux "d'émettre leur avis sur les questions posées et d'analyser tout ce qui a trait au développement global". Pour le secrétaire général du RND, le leitmotiv de l'Observatoire "Objectivité, audace et force de proposition" dénote la volonté du parti de consacrer la "nouvelle vision" en termes d'action politique, esquissée lors de son 6e congrès qui avait plaidé pour "remettre le parti sur les rails et tracer une feuille de route à même d'en faire une force de proposition, basée sur la compétence et le mérite et non sur l'allégeance et le népotisme". M.Zitouni a mis l'accent sur la nécessité d'ouvrir l'Observatoire aux compétences et chercheurs universitaires, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, afin d'élargir les visions et les apports dans différents domaines. Dans leurs interventions respectives, les membres de l'Observatoire national d'analyse et de prospective ont insisté sur l'importance pour les partis politiques de s'ouvrir sur l'Université et les laboratoires de recherche. Une telle démarche aura un "impact positif" sur la qualité de décisions et de propositions formulées, ont-ils fait valoir.