Le sénateur, Mohamed Tayeb Laskri a participé, jeudi, au dialogue des parlements arabes sur "L'examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières dans la région arabe", au cours duquel il a passée en revue "les positions de l'Algérie à l'égard des différents types de migration et son approche globale prônant l'éradication de ses causes", a indiqué un communiqué du Conseil. Organisé par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (ESCWA), en coopération avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les membres du Réseau des Nations Unies sur les migrations, le dialogue qui s'est déroulé EN visioconférence s'inscrit dans le cadre "du suivi volontaire et de la révision du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières dans la région arabe" en vue d'évaluer "le progrès réalisé" dans l'exécution, ajoute le même source. Le dialogue tend également à associer les parlementaires pour les inciter à apporter des contributions "efficaces" à cette question mondiale "importante", parallèlement "aux efforts consentis par les pays arabes pour effectuer une première révision du Pacte mondial sur les migrations. Plusieurs points figuraient à l'ordre du jour de ce rendez-vous, dont l'énoncé des principes et des objectifs du Pacte mondial sur les migrations, le rôle des parlements arabes dans le traitement des questions de migration, et "le renforcement" de l'approche de la société dans l'examen volontaire du Pacte mondial au niveau national dans la région arabe. A cette occasion, le représentant du Conseil de la Nation a passé en revue "les positions de l'Algérie à l'égard des différents types de migrations et son approche globale prônant l'éradication de ses causes, ne se limitant uniquement à traiter les répercussions", et ce à travers "la relance économique, la réalisation du développement et la garantie de la paix et de la sécurité, de par l'octroi du soutien nécessaire aux pays d'origine", précise le communiqué. M. Laskri a affirmé, dans ce sens, "l'importance d'une répartition équitable des tâches et responsabilités, avec la distinction entre l'aspect solidaire et contraignant du Pacte", outre "le respect des droits de l'Homme, la coopération internationale, et l'éradication des motifs des migrations à la source", notamment "les crises politiques et économiques, les conflits armés, la famine et les changements climatiques". Le sénateur est également revenu sur "l'accompagnement" des deux chambres du parlement algérien de tout le processus engagé par l'Etat algérien inhérent à la migration et aux migrants, en tenant compte de la nature particulière de la société et la situation générale prévalant dans le pays et la région, et en faisant prévaloir l'intérêt national lors de la prise de dispositions et de mesures légales", et ce "à travers l'adoption de lois sur la migration", à l'instar du code pénal qui "bannit la traite humaine à travers la migration clandestine et le trafic de migrants", conclut le document.