Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, a considéré mardi à Alger la voiture électrique comme l ́une des options pouvant faire sortir l ́Algérie de sa dépendance aux hydrocarbures. "La voiture électrique est une chance pour l ́Algérie de sortir de cette dépendance aux hydrocarbures", a indiqué à l ́APS M. Chitour, à l ́issue d ́une réunion de concertation avec le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, sur la transition énergétique dans le secteur de la Poste et des télécommunications. Il a expliqué que "l ́Algérie achète chaque année deux milliards de tonnes de carburants et que d ́ici 2030, la tonne de CO2 émise, selon le Groupe des experts climat de l'ONU (Giec), sera de plus en plus chère et, par la même, il y aura de moins en moins de voitures thermiques". Il est à relever que le Giec a défini que la tonne de CO2 devait connaitre une importante augmentation pour atteindre en 2030 les 100 euros. Lire aussi : L'Algérie doit se préparer à la "révolution" des voitures électrique M.Chitour a indiqué que "la voiture électrique est un chantier que nous sommes en train de faire admettre au gouvernement. Mais, a-t-il dit, il y a des réticences de la part de la société qui n ́est pas encore prête à se lancer dans cette nouvelle technologie". "Il faut sensibiliser le citoyen à acquérir ce type de véhicule", a-t-il encore dit, faisant savoir que "le plein de la voiture électrique coûte 5 fois moins cher que celui d ́une voiture à essence". Il a rappelé, à ce propos, que plusieurs bornes électriques avaient été importées par l ́Algérie et seront bientôt installées au niveau des stations d ́essence Naftal déployées tout le long de l ́autoroute Est-Ouest. Des véhicules électriques devraient également être acquis, selon le ministre, qui a affirmé que le coût des véhicules peut être estimé à 10.000 euros seulement.