La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a affirmé, mardi que la Constitution avait conforté la place politique de la femme algérienne. Intervenant lors d'une conférence de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALESCO), tenue en visioconférence, Mme Krikou a déclaré que "la loi suprême du pays a conforté la place politique de la femme algérienne à travers l'engagement de l'Etat à la promotion de ses droits politiques et l'élargissement des chances de sa représentativité dans les assemblées élues". La Constitution consacre, en outre, le principe d'égalité en matière d'emploi et d'accès aux postes de responsabilité ainsi que les droits fondamentaux de la femme et lui garantit la protection contre toutes les formes de violence et de discrimination, a-t-elle ajouté. Soulignant que "le projet de la loi électorale était la meilleure preuve de la volonté de consacrer le principe d'égalité en matière de représentation politique", la ministre a affirmé que l'Algérie, "a été pionnière dans ce domaine à travers l'adoption, en 2008, du système de quotas, ce qui lui a valu la 1ère place au niveau arabe, la 9e place au niveau africain et la 26e au niveau mondial après les élections législatives de 2012". Et d'ajouter :"nous œuvrons, en 2021, à asseoir le principe d'égalité dans le projet de loi électorale en consécration de la volonté politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, partant de sa conviction des compétences de la femme algérienne et de sa capacité à concrétiser l'efficacité de la représentation politique". Soulignant que "l'engagement de la femme algérienne en politique ne date pas d'aujourd'hui", Mme. Krikou a rappelé que "les Algériennes ont été des héroïnes de la Guerre de libération et des politiques expérimentées qui ont imposé leur présence après l'indépendance au sein des partis politiques, en tant que membres dans les structures dirigeantes et même chefs de parti et concurrentes aux élections présidentielles". S'agissant de l'accès aux postes de responsabilité dans les administrations publiques et au niveau des institutions, y compris diplomatiques, la ministre a souligné que la Constitution "met l'accent sur l'encouragement et la promotion de la femme dans ce domaine", se félicitant de "la hausse de la participation des femmes et de son accès à des postes de responsabilité dans la plupart des domaines et divers ministères". Mme. Krikou a souligné, dans ce sens, les efforts consentis pour davantage de réalisations à travers la consolidation de la présence des femmes dans les domaines politique et diplomatique en vue d'atteindre une parité en nombre et en qualité et réaliser les objectifs du développement durable dans ce domaine à l'horizon 2030.