La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a affirmé, mardi, que l'autonomisation de la femme algérienne et la promotion de ses droits étaient "au cœur de tous les programmes de développements nationaux". "La protection de la femme compte parmi les priorités de la direction politique de l'Algérie, en témoigne sa constitutionnalisation à travers l'introduction de l'article 40 dans le récent amendement de la Constitution", a souligné la ministre qui a présidé par visioconférence une table ronde, organisée dans le cadre de la 65e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU. Cet article dispose que "l'Etat protège la femme contre toute forme de violence en tous lieux et toute circonstances dans l'espace public, dans la sphère professionnelle et dans la sphère privée", a rappelé Mme Krikou, lors de cette rencontre portant sur "la participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l'égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles". Soulignant en outre que la loi garantit aux victimes de violences "l'accès à des structures d'accueil, à des dispositifs de prise en charge et à une assistance judiciaire", la ministre a affirmé que le plan d'action du Gouvernement consacre cette vision, partant du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers tout un axe dédié à la protection et la promotion de la femme et à la consécration de la parité dans les divers domaines. Lire aussi: Krikou met en avant l'importance des rencontres intergénérationnelles entre personnes à besoins spécifique Elle a mis en avant, dans ce sens, l'association de plusieurs secteurs ministériels et instances nationales, l'autonomisation et la promotion de la femme étant "au cœur de tous les programmes de développement nationaux". Dans ce même contexte, la ministre a fait observé "la hausse" de la représentation de la femme au sein des Assemblées élues au niveau national et local, ainsi que son accès aux postes de responsabilités dans divers domaines. Elle a ajouté, en outre, que cet "acquis" a été possible grâce à "l'intérêt particulier accordé par l'Etat algérien à la qualité de l'enseignement, soutenu par la politique de l'enseignement obligatoire et gratuit pour tous, et renforcé par des dispositifs de solidarité nationale en faveur des familles démunies, ce qui a permis de garantir la parité des chances et favorisé la hausse du nombre de femmes diplômées universitaires. L'Algérie participe, deux semaines durant, à la 65e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, à travers des interventions portant sur plusieurs thèmes.