Une association marocaine des droits de l'homme a dénoncé l'arrestation d'un groupe de travailleurs de la société SINTRAM qui ont été présentés devant le tribunal de première instance de Séfrou pour le simple fait d'avoir revendiqué le versement de leurs créances. Dans un communiqué de son bureau local dans le territoire de Séfrou, l'association a affirmé que les travailleurs protestataires qui travaillaient dans la réalisation du barrage de Mdaz, ont été accusés pour "obstruction des travaux", soulignant que cette accusation est un coup monté qui vise à criminaliser leur droit légitime à revendiquer leurs créances (salaires et indemnités). L'association a exprimé sa solidarité inconditionnelle aux travailleurs arrêtés, exigeant leur libération immédiate en leur accordant leurs droits matériels au lieu de recourir à la justice par l'administration de la société. Elle a indiqué que les effets négatifs de la décision de la fermeture nocturne ont commencé à apparaitre sur les droits économiques et le pouvoir d'achat des salariés des cafétérias et des restaurants. L'association a également annoncé son soutien indéfectible aux travailleurs et travailleuses des cafétérias et des restaurants ainsi que les autres personnes lésées par les décisions du gouvernement qui ne prennent pas en compte les droits socioéconomiques, appelant le gouvernement à prendre en urgence des mesures à leur profit notamment leur accorder une protection sociale et des indemnités. Elle a dénoncé la détérioration du droit à la santé en raison de la négligence observée dans l'hôpital Mohamed V, notamment le service des urgences, ainsi que la difficulté d'accéder aux différentes spécialités et le manque des équipements et des staffs médicaux dans certains centres du territoire.