Un nouveau dispositif de paiement des primes de maïs local destiné à l'alimentation du bétail a été mis en place dans le cadre de développement de cette culture et de réduction de la facture des importations, a indiqué jeudi un communiqué du ministère de l'Agriculture et du développement rural. Ce dispositif consiste à une augmentation du prix du quintal de maïs vendu par les agriculture aux Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) qui sera de 5.000 DA au lieu de 4.500 DA actuellement, et ce, dès la prochaine campagne agricole 2021-2022, a précisé la même source. Le dispositif comprend aussi le paiement des agriculteurs dans un délai qui ne dépasse pas les 72 heures après chaque livraison en garantissant la récupération et l'acheminement de la production récoltée par l'Office national de l'aliment de bétail (ONAB) à partir des parcelles vers les lieux de stockage pour les wilayas qui ne disposent pas des unités de l'aliment de bétail (UAB), a ajouté le communiqué. Selon le ministère, l'ONAB, en tant qu'opérateur économique public, assurera le pilotage du programme national de la culture locale du maïs grain et l'achat de toute la production auprès des agriculteurs qui ont procédé à la signature des contrats et l'approvisionnement des agriculteurs, notamment les producteurs du maïs en intrants agricoles (semences, engrais, désherbant et produits phytosanitaires). Par ailleurs, le dispositif devra permettre aussi l'accès des agriculteurs, notamment les producteurs de maïs grain, au crédit RFIG pour l'achat des intrants. Les agriculteurs vont bénéficier également d'un accompagnement et d'un suivi technique assuré par les instituts techniques, a fait savoir le ministère tout en soulignant que les mesures prévues au titre de ce dispositif sont applicables aux nouveaux investisseurs ayant bénéficié du foncier dans le cadre de l'Office de développement de l'agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS). Le ministère de l'Agriculture a rappelé, à cette occasion, avoir lancé "un programme ambitieux de culture du maïs afin de réduire la facture des importations" et qui "s'inscrit dans la feuille de route du secteur pour 2020-2024".