"Reporters sans frontières" (RSF) a réitéré son appel à la libération du journaliste marocain Soulaimane Raissouni , incarcéré à la prison "Okacha" à Casablanca, et condamné à cinq ans de prison. L'organisation a indiqué à travers un tweet de son bureau de l'Afrique du Nord sis à Tunis, qu'elle suivait "le procès en appel du journaliste Soulaimane Raissouni, reporté à chaque fois". L'organisation a affirmé que rien ne justifiait le maintien en prison de Raissouni qui a entamé une grève de la faim pendant 122 jours, exigeant qu'il soit libéré et qu'il jouisse de son droit à la liberté. Jeudi, la Cour d'appel de Casablanca a décidé de reporter au 29 novembre le procès du journaliste Soulaimane Raissouni. Raissouni, connu pour ses opinions critiques sur la politique du régime marocain, a été arrêté par des policiers civils, alors qu'il laissait sa voiture à Casablanca. Deux autres journalistes sont également dans le collimateur du régime marocain. Il s'agit d'Omar Radi condamné à six ans de prison ferme pour viol" et "espionnage" et le fondateur du quotidien Akhbar al Yaoum Taoufik Bouachrine, condamné à 15 ans de prison pour des violences sexuelles qu'il a toujours niées. Les organisations marocaines de défense des droits humains, dont le Comité de solidarité avec Raissouni et autres, continuent d'appeler à sa libération, considérant que son procès a des dimensions politiques et découle de ses "opinions et écrits critiques à l'égard de certaines parties influentes au Pouvoir".