Pas moins de 1.410 entreprises activent dans le secteur de la sous-traitance à l'échelle nationale, a indiqué lundi à Alger le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar. Dans une allocution, lue en son nom par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat, à l'occasion de l'ouverture du Salon international de la sous-traitance ALGEST 2021, M. Zeghdar a précisé que ces entreprises activent dans les secteurs de la mécanique, la métallurgie et la construction navale, les industries de transformation, les industries électroniques, les industries plastiques et pétrochimiques, et dans l'engineering. Tout en rappelant que le secteur de l'industrie contribue à hauteur de 4,7% au PIB, le ministre a met en exergue le rôle "stratégique" de la sous-traitance dans le développement du secteur, d'où la nécessité d'encourager ce créneau notamment en motivant les grands groupes à signer des contrats de partenariat avec ces entreprises pour les faire bénéficier de leurs expertise et de leur financement. M. Zeghdar a souligné dans ce cadre la "grande" importance et le soutien "inconditionnel" accordé par l'Etat à la sous-traitance industrielle, à travers notamment l'instauration d'exonérations fiscales et de facilitations ainsi que l'élargissement de leur champ d'action dans le but d'encourager la production nationale et de réduire la facture d'importation. Lire aussi: Sous-traitance: ouverture de la 6e édition du salon ALGEST De son coté, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi, a indiqué que la sous-traitance représentait le "coeur" du développement de l'économie national et que l'épanouissement de ce secteur nécessite la "fédération" des efforts des grandes entreprises et des PME. M. Salaouatchi a donné quelques exemples d'expériences "réussies" de la sous-traitance dans son secteur, notamment dans la construction navale ou encore de l'aquaculture. Lors de ce salon, le directeur général de la compétitivité au ministère de l'Industrie, Abdelaziz Guend, a appelé les grands groupes publics à partager avec les petites entreprises qui présentent un potentiel, leurs expertises et aussi leurs moyens, afin de bâtir une industrie nationale capable de réaliser une forte intégration et amener la balance commerciale à s'équilibrer.