RAMALLAH (Territoires palestiniens) - Le Conseil national palestinien a réaffirmé, dimanche, que "les droits des Palestiniens sont immuables et inaliénables", appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers le peuple palestinien. Le Conseil national a déclaré, à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien - célébrée le 29 novembre de chaque année-, que "les Nations Unies et les pays - en particulier la Grande-Bretagne - qui se sont tenus derrière Israël et ont appliqué par la force la deuxième partie de la résolution 181, ignoré et empêché pendant 74 ans, la mise en œuvre de la création de l'Etat palestinien, conformément à la même résolution, doivent assumer leurs responsabilités juridiques et morales et mettre en œuvre l'autre partie de cette décision d'établir un Etat de Palestine libre et indépendant, avec El Qods-est pour capitale". Malgré toutes ces années de déplacements, d'expulsions massives, de confiscation de terres, de tentatives d'extermination et de judaïsation de son patrimoine culturel et civilisationnel, le peuple palestinien est resté attaché à sa terre et la résistance pour mettre fin à l'occupation, obtenir son indépendance et arracher tous ses droits protégés par le droit international, a ajouté la source. Le Conseil a appelé les Parlements du monde à déclarer leur "solidarité réelle" avec les droits du peuple palestinien, à "condamner l'occupation et sa politique de colonisation et à imposer des sanctions aux autorités israéliennes pour leurs violations du droit international", et demandé au Secrétaire général des Nations unies et aux organisations internationales des droits de l'homme, de lever l'injustice contre le peuple palestinien, lui permettre de jouir de tous ses droits et mettre fin à l'occupation. A cette occasion, le Conseil a appelé à élargir le cercle de solidarité internationale avec les prisonniers et détenus dans les prisons de l'occupation israélienne, et à sauver la vie des deux grévistes de la faim, Hisham Abu Hawash (104 jours) et Louay Al-Ashkar (49 jours), qui font face "avec une volonté ferme et le ventre vide à la politique de détention administrative, sans inculpation ni jugement".