L'envoyé spécial des Nations unies au Mali, El-Ghassim Wane, a condamné l'attaque qui a coûté la vie samedi à une trentaine de civils à Songho (Bandiagara) dans le centre du pays et a appelé à "une mobilisation accrue pour la stabilisation du centre du Mali". El-Ghassim Wane, également chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a condamné, dans un communiqué "cet attentat avec fermeté" qui, selon lui, "constitue une atteinte grave aux droits de l'Homme et droit humanitaire". Cette attaque, a poursuivi l'émissaire onusien, "met une fois de plus en relief l'urgence de la restauration durable de la sécurité et de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire malien". Dans son communiqué, la MINUSMA avait salué samedi les efforts engagés par les autorités maliennes en vue de "l'élaboration d'une stratégie de stabilisation du centre (du Mali)" et promis de "continuer à apporter tout l'appui nécessaire, tant pour la finalisation de cette stratégie que pour sa mise en œuvre". Lire aussi: Mali: 31 morts dans une attaque au centre du pays Et dans un communiqué publié samedi, le gouvernement malien a condamné cette attaque meurtrière qui a fait selon lui 31 morts et 17 blessés. Les autorités maliennes ont également promis que "toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique". Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a immédiatement décrété trois jours de deuil national à compter du dimanche 5 décembre, en hommage aux victimes, rappelle-t-on.