L'Algérie a œuvré en 2021 pour la réussite du pari de la qualité dans l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers le lancement de plusieurs projets visant à ériger l'université en locomotive de l'économie nationale et du développement durable. Pour concrétiser cette démarche qui se veut l'un des engagements les plus importants du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le secteur de l'enseignement supérieur s'est doté de plusieurs établissements universitaires qui veillent à dispenser une formation de qualité au diapason des développements survenus à l'échelle mondiale, en sus des efforts visant à lier l'université à son environnement socioéconomique à travers la valorisation des résultats de la recherche empirique en vue d'ériger l'université en une locomotive pour l'économie nationale. A ce titre, trois groupes principaux ont été créés, lesquels œuvrent à tracer les objectifs du plan d'action du Gouvernement en la matière, à savoir la qualité dans les domaines de la formation supérieure, de la recherche scientifique, de l'innovation, de la gouvernance, de l'employabilité et de l'insertion professionnelle des diplômés, en sus de la prise en charge des établissements universitaires car étant un partenaire dans le développement socioéconomique. Conformément aux instructions du Président Tebboune qui a relevé, à plusieurs reprises, la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation et de développement des écoles supérieures spécialisées tournées vers l'économie de demain, un pas essentiel vers l'édification de l'Algérie nouvelle, l'Ecole nationale supérieure des mathématiques et l'Ecole nationale supérieur de l'intelligence artificielle ont été créées pour la première fois en Algérie. A ce titre, M. Tebboune a souligné la nécessité de "réunir toutes les conditions pédagogiques et de service pour encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d'apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard". Le Président de la République a mis l'accent également sur l'impératif de "trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles et lutter contre le phénomène de fuite des cerveaux" et de "conduire l'Algérie vers une formation poussée dans le domaine des sciences, toutes spécialités confondues, tout en encourageant l'échange d'expériences dans le domaine de la formation avec nos partenaires étrangers". Dans ce sillage, le chef de l'Etat a mis en exergue "l'importance de créer de nouvelles villes scientifiques comprenant des écoles nationales supérieures spécialisées dans différentes régions du pays pour former l'élite sur la base d'une étude réaliste et profonde des besoins nationaux en ressources humaines, notamment dans les secteurs de l'industrie et de l'agriculture et dans tout autre secteur créateur de richesse". Il y a lieu de noter la réalisation, dans ce sens, des écoles de mathématiques et de l'intelligence artificielle à l'occasion de la rentrée 2021-2022 pour la réception de la première promotion d'étudiants d'élite dans les domaines des mathématiques et des sciences techniques en général, au vu de leurs moyennes élevées obtenues au BAC auxquelles s'ajoutent les excellentes notes dans les matières scientifiques, mathématiques et physique précisément. Ces deux structures d'enseignement supérieur qui assurent une formation d'élite répondant aux normes internationales en la matière sont d'une capacité d'accueil de 1000 places pédagogiques et dotées d'un staff composé d'experts en collaboration avec la communauté algérienne établie à l'étranger pour l'élaboration des programmes pédagogiques d'enseignement et de formation. Le ministère a également prévu un partenariat étranger avec des pays ayant enregistré une importante avancée dans les applications de l'intelligence artificielle, à savoir la Chine, la Grande-Bretagne, le Japon, la France et les Etats-Unis, pour faire de ces deux écoles des pôles d'excellence. Dans cette optique, une faculté de pharmacie a été créée en vue d'améliorer la formation et développer la recherche scientifique dans cette spécialité, tout en accompagnant l'industrie pharmaceutique et développant le système de santé à travers la formation des compétences qualifiées. Il s'agit aussi d'assurer une sécurité sanitaire au citoyen qui est l'un des principaux axes du plan d'action du Gouvernement et les programmes de recherche nationale que le secteur veille à en concrétiser des années durant.