Le premier centre de bioéquivalence en Algérie sera opérationnel dans "moins de deux semaines", a annoncé dimanche à Alger la PDG du groupe pharmaceutique public Saïdal, Fatoum Akacem. "Le premier centre de bioéquivalence en Algérie sera celui de Saïdal. Il va rentrer en activité dans moins de deux semaines", a indiqué Mme Akacem sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne. Parmi ses principales missions c'est "démontrer qu'un médicament générique est une copie conforme à la molécule mère, ce qui est, en même temps, une exigence réglementaire importante pour la commercialisation d'un produit pharmaceutique au niveau national et son exportation vers l'étranger", a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que ce centre, qui sera appelé aussi à faire la bioéquivalence pour des multinationales activant en Algérie, "est composé de compétences algériennes locales", ajoutant qu'il est ouvert, pour l'avenir, aux compétences nationales établies à l'étranger. S'agissant de la place de Saïdal sur le marché national, Mme Akacem a souligné l'ambition du groupe pharmaceutique public de doubler son chiffre d'affaires, qui est actuellement de 10 milliards de dinars, dans deux ans, et monter ainsi, au moins, de la 8ème à la 3ème place. Pour cela, elle a évoqué une stratégie de développement basée essentiellement sur une "politique commerciale plus agressive" dont le socle est l'enrichissement et la diversification des gammes de produits, qui "ne se fait pas dans l'improvisation", en allant, notamment, vers de "nouveaux axes et classes thérapeutiques", ainsi que le développement du partenariat. A ce propos, Mme Akacem a cité deux domaines, celui de la fabrication des cartouches et des stylos d'insuline avec les laboratoires Novo Nordisk, et des produits oncologiques avec le partenaire sud-coréen.