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Revirement de Madrid sur le Sahara occidental: onze partis politiques exigent de Sanchez des explications
Publié dans Algérie Presse Service le 20 - 03 - 2022

Onze blocs parlementaires espagnols s'apprêtent à déposer lundi, à la Chambre des représentants (Parlement), une demande de comparution du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez pour s'expliquer sur le changement dans la position de Madrid concernant le conflit au Sahara occidental, ont rapporté les médias espagnols.
Les partis EH Bildu, ERC, CUP, BNG, PNV, Junts, Pdecat, Mas Pais, Compromis, Nueva Canarias et Coalicion Canaria "demandent à Sanchez une explication suite à sa décision annoncée récemment sur le dossier sahraoui dans laquelle il exprime son soutien à la proposition du Maroc de 2007 concernant ce qu'il appelle +l'autonomie+ alors que Madrid affichait, depuis des décennies, une position de neutralité" à l'égard du conflit au Sahara occidental.
Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat à l'Agenda 2030, Enrique Santiago, a souligné que "le gouvernement espagnol ne peut soutenir aucune action contraire aux décisions des Nations unies sur le processus de décolonisation du Sahara occidental".
De leur côté, la dirigeante d'"En Comu Podem", Jessica Albiach et la porte-parole de l'ERC, Marta Vilalta ont défendu l'autodétermination du peuple sahraoui, tandis que le candidat à la présidence du Parti populaire,
Alberto Nunez Figo, a mis en garde contre le "préjudice" de cette "déviation" du gouvernement, concernant son revirement sur le Sahara occidental.
Dans un communiqué, Coalicion Canaria a exigé que Sanchez "explique au plus vite" la raison de son passage de l'exigence d'une "solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, dans le cadre des Nations unies" à l'acceptation de ce qui est appelé "plan d'autonomie", défendu par le Royaume du Maroc.
La coalition a estimé que Sanchez avait tourné le dos à toutes les forces politiques sur une question sensible après avoir envoyé une lettre au roi du Maroc qui contredit ce que défendait le pouvoir exécutif, ajoutant : "Nous ne comprenons pas comment le gouvernement dit quelque chose en public et défend le contraire dans une lettre dont nous n'avons pas pris note, sauf par une fuite de la famille royale", et que la coalition considère comme "un problème très grave qui nécessite des explications urgentes de la part du chef du gouvernement espagnol".
Quant au bloc "Mas Pais", les députés Inigo Errejon et Ines Sabansen s'interrogeront des motivations du gouvernement pour l'abandon des résolutions de l'ONU, s'enquérant des garanties que les autorités espagnoles fourniront pour assurer la sécurité du peuple sahraoui.
Même Nueva Canarias, un parti assez proche du Parti socialiste espagnol de Pedro Sanchez, a affiché "le rejet le plus absolu" de la décision de ce dernier sur la question sahraouie. Roman Rodriguez, président de Nueva Canarias, a souligné que cette décision "est contraire au droit international et aux résolutions des Nations unies".
Selon les blocs espagnols, le gouvernement espagnol a toujours défendu la nécessité "d'une solution politique acceptable pour les deux parties au conflit, c'est-à-dire le Maroc et le Front Polisario, dans les paramètres définis par les Nations unies", notant qu'en ce sens, il "a soutenu les efforts du nouvel envoyé des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour parvenir à un accord".
Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi, a exprimé son "étonnement" face à cette décision, estimant que Sanchez "a succombé aux pressions et au chantage" du Maroc dans le but de reprendre les relations politiques et diplomatiques à l'agonie entre les deux pays, ajoutant que "le gouvernement espagnol essaie continuellement de plaire au Maroc depuis des années, et joue avec une sorte d'ambiguïté dans le dossier du Sahara occidental".


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