La journée du 19 mars 1962 "marque le couronnement du parcours du peuple algérien qui a mené un combat acharné, depuis les résistances populaires à la lutte politique, puis à la glorieuse guerre de libération" pour recouvrer son indépendance nationale, a indiqué mercredi à Oran le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit Laïd Rebiga. Dans un message adressé aux participants au colloque national de l'Association nationale des grands invalides de guerre de libération nationale, lu en son nom par le Secrétaire général du ministère de tutelle, Afif Hachemi, le ministre a indiqué que "le 19 mars 1962 marque le couronnement du parcours du peuple algérien qui a écrit les pages de sa guerre libératrice avec le sang des valeureux chouhada et moudjahidine qui avaient mené un combat acharné contre le colonialisme pour que le peuple algérien accède à la liberté et réalise l'espoir de l'indépendance, grâce aux énormes sacrifices consentis par les dignes enfants de cette Nation", a-t-il souligné. Le ministre a estimé que "la responsabilité qui nous incombe, aujourd'hui, est une responsabilité historique et l'héritage que nous avons reçu est lourd", relevant que "l'Etat algérien, depuis l'aube de l'indépendance, s'est intéressé à l'histoire nationale, à ses symboles et à tout ce qui concerne le patrimoine historique et culturel, notamment l'histoire de la résistance populaire, le mouvement national et la glorieuse guerre de libération". Laïd Rebiga a rappelé que "depuis son investiture, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a accordé une grande attention à la mémoire nationale et à l'histoire de la guerre de libération, en incluant, notamment, dans la Constitution le principe de préservation de la mémoire nationale et de protection du patrimoine historique et culturel, matériel et immatériel, liées à la résistance populaire, au mouvement national et à la Révolution du 1er novembre 1954". "Ces dispositions garantissent le respect des symboles de la Révolution armée, la mémoire des martyrs et la dignité de leurs familles et des moudjahidine, en adoptant des journées nationales liées à la résistance populaire, au mouvement national et à la guerre de libération nationale". Concernant les Moudjahidine et de leurs ayants-droit, le ministre a indiqué que "les réalisations et acquis sociaux et sanitaires se manifestent à travers le système législatif qui traite de la protection sociale, sanitaire et morale, notamment celles concernant les grands invalides de la guerre de libération, en reconnaissance à leurs contributions à travers l'histoire". Il a également noté qu'"actuellement, la seule préoccupation des moudjahidine en général et de la famille révolutionnaire et patriotique est de préserver la pérennité de l'Etat algérien avec toutes ses composantes matérielles et humaines et de défendre l'Algérie et ses institutions populaires". La rencontre à laquelle ont participé les autorités locales et la famille révolutionnaire s'est distinguée par la présentation de deux interventions sur les accords d'Evian et le rôle du négociateur algérien, ainsi que la dimension de la fête de la Victoire.