Une séance de travail s'est tenue au Conseil de la nation entre une délégation de la commission de la défense nationale à la Chambre haute du Parlement et une délégation de la commission de défense et de sécurité au Conseil fédéral de l'Assemblée fédérale de Russie, consacrée à l'examen des moyens de développer les relations parlementaires bilatérales pour accompagner la coopération stratégique entre les deux pays, a indiqué mercredi un communiqué de l'institution. "Chargé par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de la commission de la défense nationale, Youcef Messar, accompagné des membres de la commission, a présidé une séance de travail avec la délégation parlementaire de la commission de défense et de sécurité au Conseil fédéral de l'Assemblée fédérale de Russie conduite par le président de la commission, Viktor Bondarev", a précisé la même source, rappelant que la délégation russe "effectue une visite officielle dans notre pays du 17 au 20 mai". Lors de la rencontre, les deux parties ont passé en revue "les moyens de développer les relations parlementaires bilatérales pour accompagner la coopération stratégique entre les deux pays dans les domaines politique, économique et militaire à la faveur de la volonté politique des deux pays, sous la direction du Président Abdelmadjid Tebboune et son homologue russe Vladimir Poutine", a ajouté le communiqué. Les deux parties ont souligné, dans ce sillage, la nécessité de "booster la coopération et la coordination entre les Parlements des deux pays, à travers l'intensification des visites, afin de renforcer la dynamique que connaissent les relations bilatérales sur tous les plans". Par ailleurs, cette séance de travail a permis d'évoquer plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, et de relever l'importance du "respect de la légalité internationale en permettant aux peuples d'exercer leur droit à l'autodétermination", notamment "ceux du peuple sahraoui à l'indépendance et du peuple palestinien à l'établissement de son Etat", et l'adoption du principe de "la résolution pacifique des conflits sans ingérence dans les affaires internes des pays", au vu des mutations que connait l'ordre mondial. La séance était également une occasion pour rappeler l'initiative algérienne au début des années 70 du siècle dernier, ayant pour objectif l'instauration d'un nouvel ordre mondial qui vise à démocratiser les relations internationales, selon le principe d'égalité entre pays, et insister sur l'importance d'adopter "un nouveau concept du principe de non alignement".