Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, a réaffirmé, mardi soir, à Lomé au terme de la 3e réunion du groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali (GTS-Mali) que "la priorité des autorités de la transition demeure le retour à l'ordre constitutionnel". C'était lors d'une conférence de presse Co-animée avec le ministre togolais des Affaires étrangères, les commissaires aux affaires politiques, paix et sécurité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine (UA), et le représentant de la Mission onusienne au Mali (Minusma). D'après le ministre malien, tous les efforts du gouvernement de transition au Mali "sont dirigés à ce jour vers la réalisation de cet objectif particulier (le retour à l'ordre constitutionnel)". Lire aussi: Transition au Mali: le gouvernement demande la levée des sanctions de l'UA et de la Cédéao La délégation du gouvernement malien a, en effet, présenté au GST-Mali, différents rapports sur "les réformes politiques et institutionnelles" engagées depuis la deuxième réunion il y a 17 mois, "les préparations en cours pour les élections", "les défis de la situation sécuritaire au Mali", "la situation économique et humanitaire dans le pays" et, enfin, "les défis liés au processus de paix". Le ministre des Affaires étrangères du Mali a indiqué qu'il était "important" pour sa délégation "qu'il y ait cet espace de dialogue", pour que "les partenaires qui souhaitent contribuer au processus de transition, ou qui souhaitent aider le Mali, puisse le faire avec une claire connaissance de la feuille de route du chemin qui reste à parcourir". Bamako a abrité la première rencontre du GST-Mali le 30 novembre 2020. Et la seconde a eu lieu à Lomé, le 8 mars 2021. Ce groupe a été mis en place à l'initiative de l'Union africaine (UA) avec l'accord du gouvernement malien pour soutenir et accompagner les autorités maliennes dans la conduite de la transition et ce, en coordination avec les partenaires du Mali. Il est co-présidé par l'Union africaine, la CEDEAO et l'ONU.