La deuxième réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), ouverte lundi à Lomé, s'est achevée sur une note de "satisfaction" quant aux avancées enregistrées depuis la réunion inaugurale de novembre 2020 et a fixé la prochaine rencontre au mois de juin 2021 dans la capitale malienne, Bamako. La note de conclusion indique que les participants se sont félicités du parachèvement de la mise en place des organes de la transition, à travers la mise en place du Conseil national de transition (CNT) dont le rôle est crucial pour l'adoption des réformes attendues. "Le fonctionnement de l'ensemble des organes de la transition est un gage non négligeable de la réussite du processus en cours", précise le document. Ont pris part à cette rencontre le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et des représentants de l'organisation panafricaine UA, qui ont examiné l'état d'exécution des engagements pris par le gouvernement de transition, notamment la mise en application de l'accord de paix et de réconciliation nationale, issu du processus d'Alger, portant sur l'organisation d'élections générales en 2022. Dans ce contxte, le MAE algérien a rappelé l'importance du soutien international au gouvernement de transition malien pour sortir de la crise politique et sécuritaire, et souligné la nécessité de préserver le processus de paix entre les Maliens, sans aucune forme d'ingérence étrangère pour préserver les intérêts du peuple malien. Sur le plan économique, la réunion de Lomé a salué notamment le décaissement immédiat de plus de 57 millions de dollars accordé par le Fonds monétaire international (FMI) en appui aux réformes économiques prévues par le gouvernement. La réunion a lancé un appel à l'ensemble de la communauté internationale pour apporter au Mali l'appui technique et financier nécessaire à la mise en œuvre de la feuille de route de la transition et du Plan d'action du gouvernement malien. Zeini Moulaye, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a assuré ses partenaires de la poursuite des "avancées extraordinaires" dans le pays, affirmant que l'élection présidentielle "aura lieu en principe au mois de mars 2022". Le chef de l'Etat togolais, Faure Gnassingbé, a présidé lundi l'ouverture des travaux de la deuxième réunion du GST-Mali, souhaitant qu'elle "permette de franchir un cap décisif dans le processus de retour à la normalité au Mali". Coprésidé par l'Union africaine, les Nations unies et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le GST-Mali doit, dans le cadre de son mandat, soutenir le gouvernement de transition et le peuple maliens, en particulier en vue de l'organisation d'élections à l'issue de la période de transition. R. I.