La dixième édition du festival culturel national de la musique andalouse "le malouf" sera ouverte lundi à Constantine, a-t-on appris dimanche du commissaire du festival. La manifestation artistique, interrompue depuis 2015, reviendra cette année sous le slogan "l'écho du malouf, authenticité et communication", et bénéficie du patronage et de l'accompagnement de la ministre de la Culture et des Arts et le wali de Constantine, a déclaré à l'APS le commissaire du festival national de la musique andalouse "le malouf", Amar Aziez. La dixième édition du festival du malouf devant se poursuivre jusqu'au 1er octobre prochain, sera organisée sous forme de trois thèmes principaux, à savoir l'aspect compétitif entre les troupes interprétant ce style artistique, l'aspect académique à travers l'animation de lectures artistiques, en plus de soirées qui seront animées par des troupes et associations de plusieurs wilayas et l'organisation d'une exposition artistique du patrimoine à cette occasion au théâtre régional de la Ville des Ponts "Mohamed Taher Fergani". S'agissant de l'aspect relatif à la compétition, il a été procédé à la désignation d'un jury spécialisé pour la sélection et le classement des trois meilleures troupes pour cette édition parmi les wilayas participantes, à savoir Constantine, Skikda, Ain Defla, Sétif, Souk-Ahras, Guelma, Mila et Oran, en plus de la sélection de la meilleure voix et celle du meilleur musicien, selon le commissaire du festival. En ce qui concerne le volet académique, la même source a indiqué qu'il s'agit de l'animation de séances de lectures artistiques avec la participation d'artistes et enseignants chercheurs. Parmi les noms retenus pour animer les soirées de cette édition, le commissaire du festival a cité Salim Fergani, Ahmed Aouabdia, Abbas Righi, Abdelhakim Bouaziz, Mebarak Dakhla, Dounia El Djazairia et Kamel Bouda. Le retour de cette manifestation artistique "s'inscrit dans le cadre de l'importance donnée par le ministère de la Culture et des Arts à la relance des différents festivals artistiques compte tenu de leur valeur ajoutée dans l'ancrage et la valorisation de notre legs culturel et civilisationnel", a indiqué la même source.