Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur de la MINURSO, Sidi Mohamed Ammar a rencontré, mardi, Rosemary A. DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, avec laquelle il a évoqué nombre de questions inhérentes au processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara occidental, en prévision des prochaines consultations du Conseil de sécurité. Selon l'Agence de presse sahraouie (SPS), la rencontre qui s'est déroulée au siège du Secrétariat général des Nations unies, a porté sur les questions inhérentes au processus de paix parrainé par l'ONU au Sahara occidental, en prévision des prochaines consultations du Conseil de sécurité, le 17 octobre, qui verra un briefing de l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, sur les efforts déployés depuis le mois d'avril passé dans le cadre de ses missions. M.Sidi Ammar a informé la responsable onusienne de la position du Front Polisario vis-à-vis de ces questions et autres y afférentes dans un contexte marqué par l'arrêt du processus de paix, après la rupture de l'accord de cessez-le-feu de 1991, en raison de l'agression menée, le 13 novembre 2020, par l'occupant marocain dans les territoires sahraouis libérés et la reprise par le peuple sahraoui de sa lutte armée légitime. La réunion de lundi sera suivie, le 17 octobre, de consultations à huis clos et d'un briefing du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Alexander Ivanko et de l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. Ce dernier doit présenter son rapport sur la situation dans les territoires sahraouis occupés, et aborder le mandat de la MINURSO qui expirera le 31 octobre. La réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental intervient également quelques semaines après une tournée effectuée, début septembre dernier, par Staffan de Mistura dans la région, où il s'est enquis des conditions de vie dans les camps de réfugiés sahraouis. Le Maroc continue de faire fi des résolutions de l'ONU et de la légalité internationale depuis la nomination du premier envoyé spécial de l'ONU au Sahara occidental, en l'absence d'une réaction sérieuse des Nations unies. Il convient, à ce propos, de rappeler qu'en juillet dernier, les autorités d'occupation marocaines ont empêché l'Envoyé personnel du SG de l'ONU, Staffan di Mistura, lors de sa visite au Maroc dans le cadre de sa tournée dans la région, de se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental, une interdiction condamnée par le Front Polisario qui a dénoncé, en outre, "l'absence totale d'une volonté politique de Rabat de contribuer, de manière constructive, au processus de paix des Nations unies au Sahara occidental ".