La 9ème Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique constitue une "opportunité unique" aux pays africains pour renforcer les efforts et la coordination en vue de défendre les positions africaines communes au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, a indiqué, mercredi à Oran, le président du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS) pour le mois de décembre et ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Geoffrey Onyeama. M. Onyeama, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de cette Conférence de haut niveau, a assuré dans son allocution que cette rencontre "constitue une opportunité unique à tous les pays africains, au CPS et aux A3 en particulier, pour échanger et renforcer leurs efforts et leur coordination en vue de défendre les positions communes africaines sur les questions de paix et de sécurité d'intérêt pour l'Afrique, au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies". Le ministre nigérian a exprimé sa gratitude aux A3 (Ghana, Gabon, Kenya) qui continuent à défendre les positions, les intérêts et les préoccupations communes des pays africains sur les questions de paix et de sécurité, notamment, dans le cadre des processus décisionnels du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a également exprimé au nom du CPS "un engagement collectif de soutenir le nouveau membre des A3, le Mozambique, qui remplacera le Kenya comme membre non permanent au Conseil de sécurité des Nation unies à partir du prochain mandat". Lire aussi: Ouverture à Oran de la 9ème Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique Il a remercié en cette occasion le gouvernement Kenyan pour ses efforts déployés au cours de son mandat au Conseil de sécurité des Nations Unis tout en notant que cette 9ème conférence bénéficiera de l'expérience du Kenya. Par ailleurs, M. Onyeama a estimé que la conférence d'Oran, "arrive à temps", compte tenu des défis qu'affrontent le Continent, en particulier "la prolifération croissante" des armes légères et de petit calibre illicites, du terrorisme et de l'extrémisme, ainsi que "les tendances récentes des changements anticonstitutionnels de gouvernements dans certains pays de l'Afrique". "Ces fléaux ont une incidence négative sur la stabilité nationale, régionale et continentale", a-t-il souligné ajoutant que ces problèmes entravent la réalisation de l'Agenda 2063 de l'UA et de son projet phare "Faire taire les armes en Afrique", ainsi que les objectifs de développement durable dans le continent. "Nous devons continuer à agir collectivement dans l'unité et la solidarité dans notre lutte contre ces menaces", a-t-il encore ajouté.