Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a fait part mardi de la disponibilité de l'Algérie à contribuer de manière "efficace et coordonnée" à la destruction des mines antipersonnel disséminées dans le monde pour mettre fin aux conséquences humanitaires et économique qui en découlent. Dans son allocution d'ouverture du Colloque international abrité par le Centre international de conférences (CIC) placé sous le thème "Pour une Afrique sereine, l'Algérie, une expérience pionnière dans la lutte contre les mines antipersonnel", M. Rebiga a souligné que "l'Algérie est entièrement disposée à apporter son aide à la communauté internationale et à mettre à profit son expérience pionnière pour contribuer de manière efficace et coordonnée à la destruction des mines antipersonnel disséminées dans le monde et réduire les conséquences humanitaires et économiques qui en découlent". "L'Algérie nouvelle œuvre sans relâche, dans le cadre d'une approche pour le renforcement de la coopération africaine et de la solidarité dans tous les domaines de manière à booster le développement dans le continent africain", comme l'a souligné le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune à maintes reprises". Après avoir rappelé les efforts de l'Algérie pour l'assainissement des zones minées, le ministre a rappelé que l'Algérie "a soutenu la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel après son adoption et sa ratification, partant de ses hautes valeurs humanitaires, d'autant qu'elle a entamé dès 1963 l'assainissement des zones minées tout en assurant la prise en charge sanitaire, sociale, et psychologique des victimes grâce à l'engagement de l'Etat et à la mobilisation de ressources nationales importantes, ce qui a grandement contribué au renforcement de la Convention pour atteindre les objectifs fixés par les Etats parties il y a 20 ans". Le ministre des Moudjahidine a saisi cette occasion pour saluer le rôle pionnier de l'Armée nationale populaire (ANP) dans l'assainissement des zones frontalières minées et l'élimination des résidus d'explosifs, permettant ainsi aux citoyens de profiter de leurs terres pour concrétiser "des projets de développement au service de l'intérêt général de la patrie et pour en faire une source de prospérité et de bien-être après avoir été des zones interdites et un danger de mort". "Cela montre, a-t-il dit, que l'Algérie a mis en œuvre son plan national de déminage conformément aux dispositions de la convention d'Ottawa. Et d'ajouter que l'Algérie "insiste sur le rôle de la sensibilisation de l'opinion publique internationale dans la promotion des valeurs humanitaires" pour aboutir à une interdiction totale des mines antipersonnel, et "soutient les efforts de la communauté internationale pour un monde sûr, exempt de mines", tout en poursuivant ses efforts pour contribuer de manière efficace et coordonnée à l'élimination et à la destruction des mines antipersonnel disséminées dans le monde".