Le représentant du Mouvement de résistance palestinien (Hamas) en Algérie, Youssef Hamdan, a affirmé, mercredi, que l'accord de trêve humanitaire dans la bande de Ghaza, conclu entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste, confirmait l'incapacité de l'occupation à mettre fin au mouvement et à l'écarter de la scène palestinienne, et à libérer les otages par la force militaire. Dans une déclaration à l'APS, M. Hamdan a fait savoir que la trêve humanitaire prévoit "la cessation de l'agression contre le peuple palestinien et la définition des détails concernant le trafic aérien et la circulation des civils, outre l'accord sur l'ouverture des passages et l'entrée de l'aide humanitaire. Il comprend également un échange limité de prisonniers civils, y compris des femmes et des enfants des deux parties, par étapes". "Nous, au sein du Hamas, affirmons que les implications politiques de cet accord, ainsi que tous les efforts déployés ces derniers temps pour parvenir à un accord, confirment l'échec de toutes les tentatives de l'occupation pour mettre fin au mouvement et l'écarter de la scène palestinienne en tant que force politique et militaire, et que ses massacres n'ont pas affaibli les combattants de la résistance", a-t-il ajouté. Et d'ajouter :"tous les objectifs politiques et militaires que l'occupation prétendait atteindre à travers cette agression ont échoué, tout comme les projets de règlement politique et de déplacement forcé du peuple palestinien qui ont également échoué. Toutes les allégations qu'elle avançait auparavant concernant la libération des prisonniers civils et des soldats aux mains de la résistance par la force militaire se sont révélées fausses". Saluant la résistance du peuple palestinien, M. Hamdan a affirmé que cette occupation "n'a pas sa place sur notre terre, et nous continuerons la lutte sous toutes ses formes diplomatiques, nos mains sur la gâchette. Notre conscience ne sera pas tranquille tant que nous ne verrons pas El Qods libéré". Selon le même intervenant, la priorité de Hamas aujourd'hui est "d'arrêter l'agression sioniste contre les civils de Ghaza, d'ouvrir les passages et d'apporter de l'aide aux personnes touchées dans le secteur assiégé, en particulier l'entrée de carburant pour les hôpitaux, de l'aide, des fournitures médicales et des équipes de protection civile pour tenter de sauver ce qui peut être sauvé de la catastrophe humanitaire dans le secteur de Gaza". Ces points sont prévus dans la trêve temporaire qui pourrait "durer plus longtemps ou se transformer en un accord de cessez-le-feu permanent et conduire à une nouvelle négociation d'échange de prisonniers". Le Qatar a annoncé mercredi le succès des efforts de médiation pour parvenir à un accord pour une trêve humanitaire entre la Résistante palestinienne et l'entité sioniste dans la bande de Ghaza, dont le début sera annoncé dans les 24 heures et se poursuivra pendant 4 jours.