Le Sommet des ministres africains chargés des start-up s'est tenu, mardi après-midi à Alger, avec la participation de 34 pays, en vue d'examiner les moyens de développer ce secteur en Afrique. Ce sommet, organisé dans le cadre de la 2e édition de la Conférence africaine des start-up, qui se tient du 5 au 7 décembre au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal, vise à renforcer la coopération africaine dans le domaine des start-up et de l'innovation en Afrique pour en faire une "priorité" dans le continent, selon les organisateurs. Les participants ont débattu de l'élaboration d'une stratégie africaine unifiée pour réduire la fuite des cerveaux et faciliter la mobilité des startuppeurs entre les différents pays africains, en sus du projet présenté par l'Algérie pour traiter ce phénomène. Il a également été question de la création d'une institution englobant les fonds africains des start-up pour le financement de ces entreprises en Afrique sans recourir aux investisseurs étrangers. Le Sommet a aussi été l'occasion pour les participants de saluer les réalisations accomplies depuis la précédente session, tenue à Alger en 2022, notamment la mise en place du secrétariat permanent de la Conférence africaine des start-up, ainsi que les efforts consentis par l'Algérie dans ce domaine, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, sous le haut patronage du président de la République, la Conférence africaine des start-up vise à permettre aux décideurs africains de s'enquérir de tout ce qui se passe dans les autres pays du continent dans ce secteur, d'échanger les expériences et de signer des accords de coopération.