Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a affirmé, lundi depuis la capitale argentine Buenos Aires, que les manifestations du 11 décembre 1960 "ont battu en brèche toute thèse ne consacrant pas le principe de la liberté et de la souveraineté absolues", a indiqué un communiqué de la chambre basse du Parlement. M.Boughali qui se trouve à Buenos Aires pour participer, en tant que représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la cérémonie d'investiture du nouveau président élu de la République Argentine, M. Javier Milei, a rappelé que les manifestations du 11 décembre 1960 se voulaient "une affirmation de la poursuite de la glorieuse Révolution de Novembre, du ralliement du peuple algérien à l'Armée de libération nationale (ALN) et de son attachement aux principes de la Déclaration du 1e Novembre, de même qu'elles ont battu en brèche toute thèse ne consacrant pas le principe de la liberté et de la souveraineté absolues". Après avoir souligné que les slogans "L'Algérie pour les Algériens" et "L'Algérie musulmane et indépendante" continuent "encore de retentir à l'horizon et d'être jusqu'à ce jour une source de valeurs et d'enseignement dont s'inspirent les Hommes libres du monde", M. Boughali a rappelé l'impact de ces manifestations, lorsque l'Assemblée générale (AG) de l'Organisation des Nations unies (ONU) a été amenée à adopter la décision sur la décolonisation et à considérer la soumission des peuples à la domination étrangère comme un déni des droits fondamentaux de l'Homme et contraire à la charte des Nations unies. Au terme de son allocution, M. Boughali a affirmé que "le message sacré légué aux générations par les moudjahidine et chouhada reste une lourde responsabilité et dont les valeurs et principes doivent être inculqués, notamment ceux relatifs au soutien aux causes justes et aux peuples opprimés, en vue de préserver la mémoire nationale et la glorieuse histoire de notre Révolution".