Environ 180 Palestiniennes déplacées à Ghaza accouchent quotidiennement dans de mauvaises conditions, tandis qu'environ 900.000 enfants déplacés font face à des risques de "déshydratation, de famine et de maladies", ont averti lundi les autorités sanitaires palestiniennes. Le porte-parole du ministère de la Santé palestinien à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a affirmé lors de son point de presse quotidien que "50.000 femmes enceintes sont privées de nourriture et de soins de santé, et environ 180 autres accouchent quotidiennement dans des circonstances dangereuses et inhumaines". Il a averti, en outre, qu'"environ 900.000 enfants dans les abris souffrent du risque de déshydratation, de famine, de maladies digestives et respiratoires, de maladies cutanées et d'anémie". Aussi, "70% des patients atteints d'insuffisance rénale sont exposés à des risques sanitaires catastrophiques en raison de l'agression, du déplacement et de la difficulté d'atteindre le service de dialyse, en particulier au Nord de Ghaza". Ashraf Al-Qudra a déclaré que l'entité sioniste "détruisait délibérément les hôpitaux du nord et laissait 800.000 personnes sans services de santé", avertissant que "les blessés, les patients, les femmes enceintes et les nourrissons, dans les régions du nord de Ghaza, sont exposés à une mort certaine". Le responsable palestinien a appelé "toutes les institutions internationales à oeuvrer immédiatement pour la reprise de toute urgence du travail au complexe médical Al-Shifa et aux hôpitaux du Nord afin de sauver les blessés et les malades".