Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a reçu, jeudi au siège du Conseil, le membre du bureau politique du Mouvement de résistance palestinienne Hamas, Bassem Naïm et le représentant du mouvement en Algérie, Youssef Hamdan, indique un communiqué du Conseil. La rencontre a constitué "une nouvelle occasion pour examiner les derniers développements de la situation dramatique sur les plans sécuritaire et humanitaire prévalant à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés en proie à une criminalité israélienne consignée qui tend à exterminer le peuple palestinien résistant et à le déporter", ajoute le communiqué. Le président du Conseil de la nation a réaffirmé, lors de cette rencontre, sa ondamnation des crimes barbares commis par l'entité sioniste contre les Palestiniens, "au vu et au su des organisations internationales inertes et d'une communauté internationale immobile qui s'adosse aux alliances abjectes, au détriment des valeurs humaines, des principes universels et des chartes internationales", ajoute le communiqué. Il a également salué la résistance du peuple palestinien, affirmant son droit légitime à la résistance et réaffirmant la position ferme et inconditionnelle de l'Algérie qui le soutient en toutes circonstances dans son droit inaliénable à l'établissement de son Etat indépendant avec Al Qods pour capitale, une position exprimée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans ses interventions à travers les tribunes diplomatiques et qui s'est concrétisée dans plusieurs de ses instructions, dont la plus récente, celle donnée à la mission permanente de l'Algérie auprès des Nations unies (ONU) pour demander la tenue d'une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU, afin de donner un effet exécutoire aux résolutions de la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant le génocide commis par l'entité sioniste à Ghaza, précise la même source. M. Goudjil a exprimé sa conviction que "la victoire est inévitable", citant l'exemple de la Révolution de Novembre et les facteurs de son succès grâce à l'unité des Algériens et à leur renoncement à leurs appartenances politiques. Il a appelé les Palestiniens à s'attacher à l'unité et à la réconciliation nationale et à contrecarrer toute tentative de division alimentée par l'occupation. Le président du Conseil de la nation a rappelé les massacres du 8 mai 1945 dont la cruauté sonne le glas de l'occupation, soulignant que "l'Algérie est déterminée à agir à travers son mandat au Conseil de sécurité onusien pour la période 2024-2025 afin de soutenir la cause palestinienne et d'accélérer le processus de décolonisation dans le monde", note le communiqué. De son côté, Bassam Naïm a passé en revue les derniers développements à Ghaza et le bilan des crimes commis par l'occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés, avec des dizaines de milliers de martyrs et une destruction totale des bâtiments, des hôpitaux et des infrastructures vitales, qualifiant cela de crime à part entière contre l'humanité. Il a évoqué "l'autre face de la tragédie, à travers le succès de la résistance palestinienne ayant démasqué les récits mensongers de l'occupant sioniste", ainsi que "la mise à nu des complots visant à effacer la cause et l'identité palestiniennes, en violant le droit du peuple palestinien à la terre et au retour, à travers des mesures injustes et des alliances régionales et internationales opportunistes contre les Palestiniens". Il s'est également félicité des positions de l'Algérie en faveur de la Palestine, son attachement à ses principes et sa détermination à la défendre depuis la tribune du Conseil de sécurité, appelant à intensifier les efforts en faveur d'un cessez-le feux global à Ghaza, mettant fin au génocide, et permettant l'accès des aides humanitaires, et à faire pression sur l'occupant sioniste pour l'amener à mettre en œuvre la décision du CIJ, soulignant "le prix cher que les Palestiniens paient pour la restitution de leurs territoires occupés, en s'armant d'une foi inébranlable en la justesse de la question palestinienne et de la fin de l'occupation israélienne, d'une résistance farouche face aux atrocités des crimes israéliens et d'un attachement indéfectible au choix de la résistance". Il a, également, souligné que le mouvement "Hamas" et la résistance exigent un cessez le feu global qui conduirait à la libération des détenus des différentes factions, ouvrirait grand la voie aux opérations de secours et permettrait de reconstruire les régions détruites et d'œuvrer à la construction d'une unité nationale solide basée sur un consensus représentatif conformément à une vision palestinienne globale, conclut le communiqué.