Plus de 8.000 Palestiniens dans la bande de Ghaza ont besoin d'une évacuation médicale et la grande majorité d'entre eux souffrent de blessures liées à l'agression sioniste en cours, a indiqué vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). S'exprimant lors d'une conférence de presse, Richard Peeperkorn, représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré que "6 000 de ces personnes qui ont besoin d'être transférées souffrent de blessures liées à l'agression, tandis que 2 000 ont d'autres problèmes de santé". Concernant les missions de l'OMS dans le nord de Ghaza, le représentant de l'agence onusienne a fait savoir qu'en janvier, 15 missions étaient prévues mais que seulement trois d'entre elles ont été facilitées. Peeperkorn a ajouté que quatre missions ont été entravées en raison de "routes impraticables", tandis qu'une a été reportée et huit ont été empêchées en raison de l'agression. Concernant les missions dans le sud, a-t-il indiqué, et sur les 11 prévues, quatre ont été facilitées, deux reportées et deux entravées en raison de "l'ouverture tardive des points de contrôle et de retards excessifs", tandis que trois ont été refusées. "Le manque de garanties de sécurité et de couloirs humanitaires à Ghaza rend de plus en plus difficile la conduite sûre et rapide des opérations humanitaires", a-t-il critiqué, avant d'avertir que "le manque d'accès durable aux hôpitaux pourrait démanteler le système de santé".