La machine de mort et de destruction de l'entité sioniste poursuit son agression, sans merci, contre les journalistes et les équipes médiatiques en quête de dévoiler les massacres perpétrés contre les civils à Ghaza où elle guette leurs déplacements pour les accuser, prétendument, d'appartenance à la résistance palestinienne et justifier, ainsi, leur assassinat. Depuis plus de quatre (4) mois, l'armée sioniste tente, en toute cruauté, de dissimuler ses crimes contre le peuple palestinien à Ghaza, en ciblant les journalistes à travers des assassinats et des campagnes et de diffamation à leur encontre, en les accusant, prétendument et sans preuve aucune, de participer à des actions en faveur de la résistance palestinienne. Et pour justifier l'assassinat ciblé des journalistes et se défendre devant les instances internationales en cas de poursuites intentées par des syndicats de journalistes ou certains pays, l'occupant sioniste ne cesse de diffuser délibérément des mensonges contre eux. Ce qui effraie, en effet, l'entité sioniste à Ghaza n'est pas l'appartenance des journalistes aux factions de la résistance palestinienne, mais plutôt la crainte de leur voix forte et leur professionnalisme en matière de couverture des évènements et de dévoilement des crimes de génocides. A ce propos, le vice-président du Syndicat des journalistes palestiniens, Tahseen El-Astal, a indiqué à l'APS que "l'occupation sioniste s'attaque délibérément aux journalistes palestiniens dans le cadre d'une politique systématique" depuis le début de l'agression contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, afin de voiler les crimes atroces perpétrés contre les civils innocents que les journalistes peinent pour les dévoiler au monde. "L'occupation tente de justifier ses crimes en accusant, prétendument, les journalistes d'être affiliés à la résistance et aux factions palestiniennes", a soutenu M. El Astal, rejetant en bloc ces accusations. A ce propos, M. El Astal a rappelé que "le journaliste palestinien a fait montre de professionnalisme et d'appartenance à sa profession et à son peuple en défendant ses droits légitimes tout en mettant à nu les crimes perpétrés par l'armée de l'occupation sioniste". "Il s'agit-là d'un devoir professionnel, moral et humain", a-t-il souligné. "Au moment où leurs familles sont ciblées par les forces d'occupation ayant détruit leurs maisons et sièges de travail, les journalistes palestiniens mettent l'occupation dans l'embarras en assurant continuellement la couverture des évènements en temps réel", a-t-il soutenu. Et d'ajouter que "ces couvertures médiatiques assurées par les journalistes palestiniens constituent des preuves permettant à la CIJ de s'acquitter pleinement de ses missions", enchaine le vice-président du syndicat des journalistes palestiniens. "L'occupation tente d'échapper aux sanctions en assassinant les journalistes étant témoins de cette agression", a-t-il estimé. En outre, Il a affirmé que l'entité sioniste voulait à travers ces accusations se prémunir contre toute éventuelle poursuite par la communauté internationale, ajoutant que l'occupation accusait toute personne collectant la matière médiatique, étant une preuve tangible de ses crimes. La couverture médiatique des agressions à Ghaza et les statistiques fournies par les journalistes sont à même de mettre à nu "l'occupation et de la menacer étant des preuves de ces crimes réfutant tous les prétextes avancés par l'armée sioniste pour justifier les génocides perpétrés à l'encontre des civils". De son côté, le membre du Secrétariat général du Syndicat des Journalistes Palestiniens, Wissam Zoghbar, a indiqué que l'occupation sioniste continuait de cibler les journalistes palestiniens "pour faire taire la voix de la vérité qui dévoile les crimes de génocide, de nettoyage ethnique, de déportation de centaines de milliers de civils et de destruction de leurs maisons dans la bande de Ghaza". "L'ennemi sioniste assassine et tue les journalistes palestiniens rien que parce qu'ils sont témoins de l'ampleur du crime commis chaque jour contre le peuple palestinien", poursuit-il, ajoutant que l'occupation "tente de les terroriser en vue de les forcer à quitter Ghaza". "Accuser les journalistes d'appartenance à la résistance palestinienne n'est qu'un prétexte de l'occupation sioniste pour assassiner ces journalistes et leurs familles" et "pour tenter d'échapper aux poursuites et aux plaintes déposées par le Syndicat des Journalistes palestiniens, en coordination avec la Fédération Internationale des Journalistes, devant la Cour pénale internationale à son encontre pour crimes prémédités contre les journalistes palestiniens". Dans le même contexte, Tahsenn Al-Astal a exprimé son espoir que ces tribunaux puissent prendre des mesures dissuasives contre l'occupant sioniste et faire comparaitre les dirigeants de l'occupation en tant que criminels pour leurs assassinats des journalistes.