Le pape François a condamné de nouveau dimanche «la cruauté» des frappes sionistes contre Ghaza, après l'avoir déjà fait samedi, en dépit des protestations de l'entité sioniste. «C'est avec douleur que je pense à Ghaza, à tant de cruauté, aux enfants mitraillés, aux bombardements d'écoles et d'hôpitaux. Combien de cruauté», a-t-il dit à l'issue de la prière dominicale. Samedi, le pape François s'était déjà ému du martyr de sept enfants de la même famille à Ghaza, annoncée la veille par la Défense civile palestinienne. vendredi, des enfants ont été bombardés. «C'est de la cruauté, ce n'est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au coeur», avait-il affirmé devant des membres du gouvernement du Saint-Siège, provoquant une réaction irritée de l'entité sioniste. Fin novembre, le pape avait dénoncé «l'arrogance de l'envahisseur» en Palestine, peu après la publication d'un livre où il invite à «étudier attentivement» si la situation à Ghaza «correspond à la définition technique» de génocide. Fin septembre, il avait déjà critiqué un usage «immoral» de la force au Liban et à Ghaza.