Le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à un arrêt immédiat de l'escalade de la violence au Moyen-Orient, après des attaques nocturnes de l'armée sioniste contre des cibles en Iran, se disant "profondément alarmé". Le porte-parole du chef de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré samedi, dans un communiqué, que M. Guterres était "profondément alarmé" par l'escalade continue dans la région. Le chef de l'ONU a réitéré son appel urgent à la cessation des actions militaires sionistes, y compris à Ghaza et au Liban, et à des efforts pour empêcher une guerre régionale totale. La force de défense aérienne iranienne avait indiqué samedi que des attaques sionistes ont visé des positions dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan et d'Ilam, précisant que le système de défense aérien a réussi à intercepter et à contrer l'agression sioniste. De son côté, la Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU, Joyce Msuya, a averti samedi dans un communiqué, que toute la population du nord de Ghaza risquait de mourir, appelant à un arrêt immédiat du "mépris flagrant" des règles de la guerre par l'armée sioniste. "Ce que font les forces (sionistes) dans le nord de Ghaza assiégé ne peut pas continuer", a-t-elle indiqué. Selon des rapports, des centaines de Palestiniens sont tombés en martyr depuis que les forces sionistes ont renouvelé leur offensive dans le nord de l'enclave palestinienne au début du mois, alors que des dizaines de milliers d'autres ont été à nouveau déplacés. Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également exprimé sa profonde inquiétude face à la situation, soulignant les graves répercussions sur les soins de santé, qualifiant la situation de "catastrophique", dans un message sur le réseau social X. "Des opérations militaires intensives se déroulent autour et dans les établissements de santé et une pénurie critique de fournitures médicales, aggravée par un accès extrêmement limité, privent les gens de soins vitaux", a-t-il noté.