Le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khedri a indiqué jeudi à Alger que le recours des parlementaires à la question orale est en nette hausse par rapport à d'autres mandats législatifs. M. Khedri qui répondait à une question orale au Conseil de la Nation sur l'évaluation du bilan des questions orales au Parlement depuis l'entrée en vigueur de cette mesure en 1997, a précisé que "le taux des questions posées au niveau des deux chambres du Parlement était en hausse durant les sept sessions du 6ème mandat législatif en comparaison avec les 4e et 5e mandats". Le recours aux questions orales depuis l'instauration du parlement pluraliste au Conseil de la Nation a progressé de "9 fois par rapport au 4e mandat législatif. Le taux de réponses à augmenté quant à lui de 12 fois par rapport au même mandat". La moyenne des séances de réponses durant les 4e et 5e mandats législatifs est de "4 pour l'Assemblée populaire nationale (APN) et 2 sessions pour le Conseil de la Nation pour chaque session (printemps et automne). Concernant le temps de réponse accordé au représentant du gouvernement, M. Khedri a souligné que la moyenne de cette durée diffère d'un mandat législatif à un autre d'autant plus que les séances consacrées aux questions orales ne se tenaient pas de façon régulière durant les 4e et 5e mandats. La moyenne de temps a cependant été réduite pour le mandat courant pour atteindre "3 mois et 16 jours pour l'APN au lieu de 5 mois et de 2 mois et 25 jours pour le Conseil de la Nation". Pour ce qui est des mesures que le gouvernement compte prendre pour accélérer la cadence des réponses aux questions orales notamment celles à caractère urgent, le ministre a rappelé que le gouvernement oeuvre à multiplier les séances des réponse. Il a indiqué par ailleurs, que l'expérience parlementaire en Algérie est émergente, ajoutant que le parlement est une tribune à partir de laquelle les ministres exposent leur pour politique. M. Khedri a tenu à souligner que le Parlement "soutient et continue de soutenir le gouvernement", insistant sur la nécessité d'ouvrir un débat entre le gouvernement et les membres du Parlement pour pallier les lacunes qui persistent encore.