Le nombre des demandeurs en soins esthétiques est en constante augmentation en Algérie, en particulier chez les femmes qui représentent 90% des patients, a indiqué jeudi à Alger, Dr Mohamed Oughanem, président de la Société algérienne de médecine esthétique (SAME). "La demande en soins esthétiques est de plus en plus fréquente en Algérie, où le nombre de demandeurs est en constante augmentation, particulièrement chez les femmes qui représentent 90% de ces demandeurs", a souligné Dr Oughanem, en marge du 9e congrès national de médecine et chirurgie esthétique. Il a précisé que cela est dû notamment à "une prise de conscience" et au fait que "celles-ci font de plus en plus attention à leur aspect extérieur et à leur look", ajoutant que "d'autres facteurs contribuent à cette évolution, telle que l'ouverture sur le monde extérieur avec la mondialisation et son influence sur l'aspect socioculturel dans notre pays". Le spécialiste a indiqué, par ailleurs, que parmi les soins les plus demandés, figurent les peelings superficiels, la méso-esthétique, la toxine botulique, les lasers (épilatoire, vasculaire, pigmentaire, de remodelage) et les produits de comblement des rides. Il a également cité dans ce cadre la chirurgie plastique et réparatrice, notamment chez les personnes victimes d'accidents. "Ce domaine des soins esthétiques a connu des progrès chez-nous en Algérie. Actuellement, nous disposons de différents moyens médicaux et différentes techniques qui permettent d'éviter d'arriver au stade de la chirurgie esthétique", a-t-il affirmé. Dr Oughanem a souligné, à cet effet, le rôle de l'information et de la sensibilisation des personnes pour subir des traitements pendant leur jeunesse, précisant qu'en dépassant cet âge, la chirurgie devient "inévitable". Des experts internationaux ainsi que des personnalités nationales en dermatologie, médecine et chirurgie esthétique, morphonutrition, lasers et en mésothérapie esthétique prennent part à ce 9e congrès de la SAME. Outre la communication des dernières nouveautés et informations scientifiques dans ces domaines, des ateliers pratiques (workshops) avec démonstrations "on live" sont au programme des deux jours de travaux du congrès.