Les participants au séminaire régional sur l'application de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants et de psychotropes ont mis en avant, dimanche à Alger, les mesures préventives et thérapeutiques de la lutte contre l'usage des stupéfiants. Mesloub Rezki, président de la cour d'Illizi a indiqué que les mesures préventives pouvaient être appliquées à trois niveaux. Le premier niveau se situe en milieu familial, scolaire et médiatique à travers les associations et organisations œuvrant à sensibiliser aux dangers de ce fléau. Le second en appelle à une intervention auprès des citoyens exposés à ce danger dans le cadre des centres spécialisés qui mettent à leur disposition des numéros verts et des adresses électroniques, a précisé M. Mesloub, ajoutant que le troisième niveau est dans l'intervention auprès des toxicomanes pour les sensibiliser aux dangers d'atteinte du Sida et d'autres maladies. Dans ce contexte, les intervenants ont plaidé pour l'utilisation de supports tels les dépliants et de recourir à des stratégies préventives devant aboutir à la création de centres spécialisés. Concernant les mesures thérapeutiques, les participants ont appelé à soumettre le toxicomane à une cure de désintoxication supervisée par des spécialistes dont des psychologues et des sociologues. De son coté, le directeur des études et évaluations à l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT) a indiqué que les quantités de cannabis saisies en 2007 et 2008 ont augmenté de 230% ajoutant que le cannabis était la drogue la plus consommée en Algérie suivi des psychotropes.