L'Italie a engagé des initiatives "courageuses" dans la défense de l'environnement maritime dans le bassin méditerranéen, affirme un média électronique italien, "DirettaNews". L'Italie cherche à "briser l'inertie" apparue ces dernières années par "des initiatives dans le domaine maritime" en s'engageant "finalement sur la voie courageuse de la protection écologique des eaux relevant de sa compétence" écrit ce média. "Notre pays est en fait le candidat à assumer un rôle de premier plan dans la Méditerranée pour la réglementation des activités pétrolières offshore. De nombreuses années après la conclusion d'accords sur la délimitation du plateau continental avec l'ex-Yougoslavie, l'Albanie, la Grèce, la Tunisie et l'Espagne, l'Italie va créer prochainement une Zone de protection écologique (ZPE) en mer Méditerranée, annonce l'auteur de l'article. Avec la création de cette ZPE dans les espaces extraterritoriaux, "l'Italie exercera sa compétence à l'environnement marin, y compris archéologiques" conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et la Convention de Paris de 2001 sur la protection du patrimoine culturel, souligne le texte. "La nouvelle zone sera applicable aux navires de tous pavillons, les normes internationales sur la prévention et la répression de toutes les formes de pollution, ainsi que celles sur la protection et la biodiversité des mammifères. Les contrôles seront affectés principalement aux gardes côtes, qui sont déjà formés aux mesures anti-pollution", écrit encore le média, qui précise que ces contrôles ne devront pas intervenir dans les espaces maritimes d'autres pays comme l'Algérie, la Tunisie et Malte. Pour l'auteur, en mer Tyrrhénienne la protection de l'environnement devient une réalité, on ne peut pas en dire autant de la Méditerranée centrale. Aucun Etat d'Afrique du Nord a annoncé la création de ZPE. "Les craintes d'une catastrophe écologique qui aurait sûrement des effets néfastes sur la Méditerranée, ont conduit le gouvernement (italien) à examiner attentivement cette question, d'abord par l'émission d'une ordonnance interdisant de forage dans les eaux italiennes dans une bande de 5 miles le long des côtes nationaux et l'extension à 12 miles aires marines protégées", souligne-t-il. Dans le même temps, indique-t-il, a été faite la proposition d'adopter, par tous les pays méditerranéens, un moratoire sur les activités offshore, en tenant compte du grand nombre de plates-formes déjà actives. "Il faut se rappeler qu'un instrument juridique à même de faire face à toute situation d'urgence existe, mais n'est pas encore actif", écrit le média, en citant notamment, le Protocole de Madrid de 1994 sur la protection de la Méditerranée contre la pollution.