Le 3e Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA), organisé du 13 au 17 octobre, s'est ouvert mercredi avec la participation, aux côtés des bédéistes algériens, d'une centaine d'artistes étrangers venus d'une quarantaine de pays. Le festival, qui a été inauguré par Khalida Toumi, ministre de la Culture, regroupe cinq expositions à savoir ","Haroun. Grands desseins dans des petits dessins", "Palestine. Les auteurs de BD témoignent", "La BD Suisse. Un sommet d'images", "USA. Expressions diverses" et "Tahya El Djazaïr". L'exposition de Haroun, le pionnier de la bande dessinée algérienne, et créateur en 1967 du personnage de M'Quidech, regoupe une soixantaine de planches dont celles reprenant en images "Le fils du pauvre", le roman de Mouloud Feraoun. Le combat du peuple palestinien contre l'occupant sioniste a été au centre de l'exposition consacrée à la Palestine et dont les œuvres sont signées Joe Sacco, Maximilien Le Roy, Mahmoud Abu snour et Amal Kaawash Ziad. "La BD suisse. Un sommet d'images" réunit neuf dessinateurs et une dessinatrice suisses et donne à voir une sélection d'œuvres typiques par leurs techniques. "Tahya El Djazaïr" regroupe les œuvres d'Alexandre Daniel et Laurent Galandon, deux bédéistes français, dans lesquelles ils évoquent la Guerre de libération nationale. "USA. Expressions diverses", qui est un mini-panorama de la bande dessinée américaine, comprend les planches de Native, Brandon Jerwa et Josh Neufeld. La cérémonie d'ouverture a été clôturée par une remise de prix. Le prix d'honneur a été remis à Ahmed Haroun, le prix "Sid Ali Melouah" à Redhouane Assari et le prix spécial FIBDA au bédéiste belge Etienne Shroeder. Au programme du 3e FIBDA figurent, outre les expositions, des ateliers ainsi que des conférences sur les thèmes "La BD peut-elle être thérapeutique?", "La BD: Les éditeurs face aux exigences du public et des auteurs", "Les conflits du Moyen-Orient en BD" et "L'adaptation de romans en BD".