Les présidents et les représentants des groupes parlementaires ont insisté, lundi à Alger, sur la nécessité de poursuivre les efforts de réalisation du programme quinquennal 2010-2014 de développement et hâter les réalisations des chantiers afin d'atteindre à temps les objectifs tracés. Lors du débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement présentée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les intervenants ont salué les résultats positifs réalisés jusqu'à présent, tout en l'exhortant à poursuivre ses efforts de développement pour répondre aux attentes du peuple. Ainsi, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, a souligné que le plan quinquennal 2010-2014 a donné un élan important au développement du pays. Il a appelé à cet effet à poursuivre les efforts afin d'atteindre les objectifs tracés et assurer le développement socio-économique espéré, en insistant notamment sur la transparence, la bonne gestion et la lutte contre la corruption, la fraude et la bureaucratie. De même pour le vice-président du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), Hocine Khaldoun, qui a relevé les résultats positifs enregistrés à présent dans la mise en œuvre du programme de développement, grâce en particulier au retour de la sécurité et la stabilité. Il a appelé à cet égard à travailler avec rigueur et transparence dans le respect de la loi, afin de répondre aux attentes des citoyens notamment en ce qui concerne le développement humain. Pour le représentant du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Said Boubakar, il s'est félicité des réalisations enregistrées dans les différents domaines, soulignant la nécessité de poursuivre le travail à tous les niveaux pour atteindre les objectifs de développement et rattraper les retards enregistrés durant les années de crise. De son côté, le représentant du Front national algérien (FNA), Abdelakader Drihem, a estimé que beaucoup d'insuffisances persistent, en particulier dans l'application des lois, notamment en ce qui concerne la lutte contre la criminalité et les fléaux sociaux. Il a également appelé à davantage d'efforts dans la prise en charge des jeunes, et une lutte efficace contre la corruption, la mauvaise gestion et la fraude qui nuisent à l'économie du pays. Pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le bilan n'est pas satisfaisant, a déclaré son représentant, Athmane Maazouz. Il a affirmé qu'il y a beaucoup d'entraves aux efforts développement, évoquant la corruption, la bureaucratie et la non transparence. Il a également estimé nécessaire de donner plus d'importance aux secteurs vitaux, tels que l'agriculture, et l'industrie. M. Maazouz a aussi cité les difficultés quotidiennes rencontrées par les citoyens, comme le cas des nombreux jeunes souffrant de chômage et sans avenir, tentés par l'immigration clandestine, outre la violence et la toxicomanie. Pour la présidente du groupe parlementaire du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a appelé à poursuivre les efforts en optant pour de réelles réformes économiques, en encourageant notamment l'investissement local dans les domaines de l'industrie nationale et l'agriculture génératrices de richesse. De son coté, Lazreg Betahar, représentant des indépendants, a appelé à davantage d'efforts pour répondre aux aspirations du peuple, avec la réalisation des plans d'action dans les normes, insistant sur l'égalité des chances et la justice sociale.