Amnesty International a exhorté les autorités égyptiennes au respect des droits des candidats, électeurs et militants lors des législatives du 28 novembre et dénoncer les restrictions à l'encontre des médias et de l'opposition avant le vote. "Les électeurs dans les bureaux de vote devraient être protégés par les forces de l'ordre égyptiennes, pas intimidés ou harcelés par elles comme il est souvent arrivé lors des dernières législatives en 2005", a affirmé Malcolm Smart, le directeur Moyen-Orient/Afrique du Nord d'Amnesty, dans un communiqué accompagnant un dossier d'Amnesty sur l'Egypte. Les élections égyptiennes ont par le passé été régulièrement ternies par des violences et des accusations de fraude. Amnesty souligne que dans la période précédant les élections, les autorités ont "pris des mesures pour restreindre l'accès public à l'information et saper l'opposition politique". Plusieurs ONG ont protesté ces dernières semaines contre les restrictions imposées à certains candidats et aux médias.