Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, investi samedi pour un nouveau mandat malgré la contestation de son élection par la communauté internationale, a dénoncé les "graves d'ingérence" dans les affaires de la Côte d'Ivoire et appelle les Ivoiriens "à ne jamais se laisser vassaliser". "Ces derniers jours, j'ai noté des cas graves d'ingérence, que les uns et les autres se ressaisissent parce que nous, nous n'appelons pas quelqu'un pour venir gérer notre pays", a-t-il déclaré après avoir prêté serment samedi comme président de la République au Palais présidentiel à Abidjan. Alors que le Conseil constitutionnel l'a proclamé vainqueur de l'élection présidentielle après invalidation des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, a confirmé les résultats qui donnent gagnant Alassane Ouattara. "L'organisation et la proclamation des résultats font partie de la gestion souveraine d'un pays", a-t-il martelé.