Le Conseil législatif palestinien a appelé, lundi à Alger, les parlements arabes et islamiques à tenir une session extraordinaire ouverte sur la question des prisonniers palestiniens et arabes qui croupissent dans les prisons israéliennes. Dans un communiqué lu par le Premier vice-président du Conseil législatif palestinien, Ahmed Mohamed Bahr, lors de la deuxième journée du colloque arabe international sur le soutien des prisonniers dans les geôles d'occupation, le Conseil législatif palestinien a appelé les parlements arabes à faire pression sur leur gouvernement pour inscrire la question des prisonniers parmi leurs priorités et à mener une large campagne diplomatique dans les rencontres internationales pour la défense de la cause des prisonniers et la revendication de leur libération. Le Conseil a également demandé aux parlements arabes et islamiques de promulguer des législations nationales sur la poursuite des dirigeants de l'occupation sioniste pour leurs crimes de guerre commis à l'encontre du peuple palestinien. Le Conseil a appelé la Ligue arabe et l'organisation de la conférence islamique (OCI) à inscrire la question des prisonniers palestiniens et arabes dans les geôles d'occupation en tête de leurs priorités et d'accorder à cette question dans ses dimensions humaines, morales, nationales et juridiques l'importance qu'elle mérite. La présidence du Conseil a appelé à organiser des actions et des marches de protestation dans différents pays arabes et islamiques sur initiative des forces et des partis pour défendre la cause des prisonniers dans les geôles d'occupation. Elle a demandé à la communauté arabe et islamique d'inscrire la question des prisonniers palestiniens et arabes dans les agendas du conseil de sécurité, de l'assemblée générale des Nations Unies et du Conseil des droits de l'homme de Genève pour contraindre l'entité sioniste à respecter les conventions internationales. Le Conseil a relevé la nécessité pour le secrétaire général des Nations unies d'assumer ses responsabilités et d'accomplir son devoir en faisant face aux crimes de guerre et aux agressions continues de l'ennemi sioniste contre les prisonniers palestiniens. Le président de la commission juridique au conseil législatif, Ahmed Abou Habila a, de son côté, affirmé la nécessité pour les musulmans et les arabes dans tous les pays européens de saisir le tribunal européen des droits de l'homme. La commission internationale de la croix rouge (CICR) a-t-il ajouté doit jouer son rôle en intervenant pour défendre les prisonniers contre les violations israéliennes, garantir le respect de leurs droits et de leur dignité humaine et faire pression sur la communauté internationale pour mettre fin aux violations des droits des prisonniers. Pour l'intervenant, il est nécessaire d'introduire une action auprès du tribunal pénal international sachant que les violations israéliennes à l'endroit des prisonniers palestiniens sont des crimes de guerre. Il a mis en exergue l'importance de constituer une commission qui recense toutes les pratiques en violation flagrante avec les dispositions du droit international concernant les prisonniers palestiniens.