Le premier congrès sur le dialogue social dans les pays arabes s'ouvre mardi à Rabat en présence d'une délégation algérienne conduite par Tayeb Louh, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Au menu de ce congrès de trois jours, réunissant des représentants des gouvernements, des patronats et des travailleurs dans les domaines de l'emploi, de la formation professionnelle et de la protection sociale, des débats seront animés sur les expériences internationales réussies dans ce domaine, l'échange des expériences et l'adoption d'un plan d'action arabe. Ce congrès vise à consolider les libertés syndicales et la démocratie au niveau des organisations patronales et des travailleurs dans les pays arabes. Il vise, également, à promouvoir, institutionnaliser et réglementer ce dialogue afin qu'il puisse tirer sa force des législations nationales et des normes de travail arabes et internationales. Les participants auront, au cours de ce forum, l'occasion de prendre connaissance des expériences de pays arabes et étrangers, notamment européens et latino-américains et suivront des exposés sur des expériences internationales pionnières dans le domaine du dialogue social, notamment en cette période de crise économique internationale. Organisé par l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation nternationale du travail (OIT), ce congrès s'inscrit dans la continuité du forum arabe pour l'emploi, qui s'est tenu en octobre 2009 à Beyrouth et intervient en application de la résolution émanant du comité de suivi technique issu du forum réuni en mai 2010 au Caire. Le forum arabe pour l'emploi, initié pour faire face à la crise financière et économique internationale a déjà adopté, indique-t-on, l'agenda arabe pour l'emploi en fixant les priorités, notamment dans les domaines de l'emploi convenable, le développement durable, le système de protection sociale, la protection des populations et le respect des normes du travail.