La wilaya d'Alger a refusé, ce jeudi 9 juin, d'accorder une autorisation à la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme pour l'organisation d'une rencontre autour de la corruption et de la dynamique du changement dans le monde arabe. Contacté par nos soins, Me Mostefa Bouchachi a affirmé que « la wilaya d'Alger lui a notifié, hier, le refus de la demande d'autorisation de la tenue d'organiser une rencontre à laquelle des intellectuels venant de la Tunisie, de Maroc et de l'Egypte ont été conviés ». « Votre demande a été refusée », lit-on sur la réponse de la wilaya, sans justifier sa décision. Selon Me Bouchachi, le refus de la wilaya serait dû à la participation de certaines organisations venues des pays du Maghreb. « Il y avait un membre de Transparency Maroc, une militante du centre arabe pour la liberté de la presse en Egypte et un avocat qui fait partie des vingt cinq avocats chargés de suivre le dossier de corruption de la famille Ben Ali, qui devaient assister », a-t-il précisé.