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Des centaines d'avocats brisent le cordon policier et marchent vers le parlement Critiquant le ministère de la justice et le bâtonnier national et exigeant le retrait du projet
Des centaines d'avocats de la capitale sont parvenu hier à briser le cordon sécuritaire et à marcher du tribunal Abane Ramdane pour atteindre l'Assemblée populaire nationale, scandant des slogans tels que « la défense exige le retrait du projet », pour indiquer leur refus de la loi régissant la profession qui fait l'objet d'une polémique. Les avocats ont également critiqué le bâtonnier national, Mustapha Lanouar, et l'accusant « de ne pas s'opposer à la volonté du ministère de mettre le barreau sous sa tutelle ». Ils étaient près de 600 avocats, et à leur tête le bâtonnier d'Alger, Abdelmadjid Selini, ont bravé le codon sécuritaire qui bouclait l'entrée du tribunal, et ont pris part à la marché débutant du tribunal jusqu'à l'APN, pour faire exprimer leur refus de ce qu'ils ont appelé « la loi de la honte », qui est projet de loi régissant la profession d'avocat et dont l'examen à été repoussé jusqu'à la prochaine session d'automne, alors qu'elle était prévue pour l'actuel session de printemps. Des heurts ont opposés les avocats aux policiers durant une quinzaine de minutes, mais ce sont les hommes en robe noire qui ont remporté la bataille en brisant le cordon policier et sont dirigé vers le boulevard Zighout Youcef, qui a été bloqué pendant quelques minutes, par les avocats qui exigeaient le retrait de cette loi n'ont pas épargné le président de l'union nationale des barreaux algériens Mustapha Lenouar, qui lui ont demander de démission parce qu'il approuve selon eux le projet de loi. La marche s'est terminé par une intervention de Silini dans laquelle il exprimait le refus des avocats de ce projet, et les manifestants ont rejoints leur lieu de travail dans le calme. Abdelmadjid Selini s'était auparavant entretenu avec des journalistes devant le tribunal, pour les informés que le syndicat d'Alger était déterminé à ce que le projet soit retiré et que le nombre d'avocats adhérant à ce mouvement étaient prêt a boycotter les audiences si le ministère ne répond pas à leur revendication. Les articles contestés par les avocats sont les articles 9, 24 et 124 qui évoquent le déroulement des audiences et la liberté des avocats à émettre des réserves sur la manière dont elles sont gérées par le juge.