Les avocats du barreau d'Alger ne comptent assurément pas baisser les bras. Ainsi, et après un arrêt de travail d'une journée, observé le mercredi dernier pour revendiquer le retrait du projet de loi régissant leur profession, ils ont décidé de poursuivre leurs actions de protestation en organisant, mercredi prochain, une marche dans les rues de la capitale. Les avocats du barreau d'Alger ne comptent assurément pas baisser les bras. Ainsi, et après un arrêt de travail d'une journée, observé le mercredi dernier pour revendiquer le retrait du projet de loi régissant leur profession, ils ont décidé de poursuivre leurs actions de protestation en organisant, mercredi prochain, une marche dans les rues de la capitale. Les robes noires marcheront, en effet, du siège du tribunal de Sidi M'hamed, situé à la rue Abane- Ramdane, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette décision du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger est une preuve supplémentaire qui démontre la volonté inébranlable des avocats de «ferrailler» jusqu'à la satisfaction de leur revendication. «Nous sommes décidés à poursuivre nos actions de protestations jusqu'à ce que le ministère retire ce projet de loi» a indiqué, hier, Mouloud Benacef, membre du conseil du barreau d'Alger. Les robes noires de la capitale, rappelons-le, n'en sont pas à leur première action de protestation puisqu'ils ont déserté les prétoires le mercredi 22 juin suite à l'appel du Conseil de l'ordre à une journée d'arrêt de travail. Ce jour-là, comme l'a affirmé le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, tous les professionnels du barreau de la capitale, qui compte quelque 5.385 avocats sur environ 30.000 avocats à travers tout le pays, ont répondu favorablement à l'appel et ont réussi, par conséquent, à paralyser les tribunaux de Abane-Ramdane, Bir-Mourad-Raïs, El Harrach, Husseïn Dey, Bab El- Oued ainsi que la cour d'Alger. Cette levée de boucliers des robes noires exprime leur opposition au projet de loi sus-cité. Ce projet de loi se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN, d'ou, sans doute, cette marche en direction de la chambre basse du Parlement. Les avocats comptent ainsi faire pression sur les députés afin qu'ils épousent leurs thèses à propos de ce texte. «C'est un texte rétrograde qui veut museler l'avocat et faire basculer le dernier bastion de la liberté en Algérie, celui du droit de la défense» a souligné mercredi dernier le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, lors d'une conférence de presse. «Nous sommes décidés à aller jusqu'au bout pour satisfaire notre principale revendication, celle du retrait définitif du projet de loi de loi régissant notre profession» a indiqué le président du barreau d'Alger. Les avocats du barreau d'Alger ont alors interpellé directement le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Les avocats du barreau d'Alger lancent un appel au premier magistrat du pays et à l'opinion publique pour soutenir leurs légitimes revendications» indique le communiqué rendu public le mercredi dernier. Ce même communiqué considère, en outre, que «ce projet scélérat de statut constitue un désaveu incompréhensible pour la politique des grandes reformes initiées par le président de la République». Le bâtonnier d'Alger a fustigé le projet en question en estimant «qu'il constitue un grave danger pour les droits de la défense, mais aussi, par voie de conséquence, pour les droits de l'Homme». Les avocats reprochent à ce projet de loi, élaboré par le ministère de la Justice, de fouler au pied les droits de la défense et ont surtout critiqué les articles 9 et 24. «Les dispositions énoncées dans ce texte constituent sans aucune équivoque une flagrante violation de droits de la défense car la profession est soumise à de terribles pressions» a alors affirmé Me Selini. L'article 9, ont plaidé à l'unisson les avocats, «ne permet pas aux avocats de se retirer des audiences au cas où le procès ne se déroulerait pas conformément aux procédures». Il en est de même pour l'article 24 du projet et notamment son alinéa 7 qui fait cas de la question des incidents d'audience. Notons que cette position des avocats d'Alger a provoqué une crise au sein de l'Union nationale de barreaux d'Alger puisque, selon le bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar, la majorité des membres de l'Union ne semble pas être d'accord avec la démarche de Me Selini. Les robes noires marcheront, en effet, du siège du tribunal de Sidi M'hamed, situé à la rue Abane- Ramdane, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette décision du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger est une preuve supplémentaire qui démontre la volonté inébranlable des avocats de «ferrailler» jusqu'à la satisfaction de leur revendication. «Nous sommes décidés à poursuivre nos actions de protestations jusqu'à ce que le ministère retire ce projet de loi» a indiqué, hier, Mouloud Benacef, membre du conseil du barreau d'Alger. Les robes noires de la capitale, rappelons-le, n'en sont pas à leur première action de protestation puisqu'ils ont déserté les prétoires le mercredi 22 juin suite à l'appel du Conseil de l'ordre à une journée d'arrêt de travail. Ce jour-là, comme l'a affirmé le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, tous les professionnels du barreau de la capitale, qui compte quelque 5.385 avocats sur environ 30.000 avocats à travers tout le pays, ont répondu favorablement à l'appel et ont réussi, par conséquent, à paralyser les tribunaux de Abane-Ramdane, Bir-Mourad-Raïs, El Harrach, Husseïn Dey, Bab El- Oued ainsi que la cour d'Alger. Cette levée de boucliers des robes noires exprime leur opposition au projet de loi sus-cité. Ce projet de loi se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN, d'ou, sans doute, cette marche en direction de la chambre basse du Parlement. Les avocats comptent ainsi faire pression sur les députés afin qu'ils épousent leurs thèses à propos de ce texte. «C'est un texte rétrograde qui veut museler l'avocat et faire basculer le dernier bastion de la liberté en Algérie, celui du droit de la défense» a souligné mercredi dernier le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, lors d'une conférence de presse. «Nous sommes décidés à aller jusqu'au bout pour satisfaire notre principale revendication, celle du retrait définitif du projet de loi de loi régissant notre profession» a indiqué le président du barreau d'Alger. Les avocats du barreau d'Alger ont alors interpellé directement le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Les avocats du barreau d'Alger lancent un appel au premier magistrat du pays et à l'opinion publique pour soutenir leurs légitimes revendications» indique le communiqué rendu public le mercredi dernier. Ce même communiqué considère, en outre, que «ce projet scélérat de statut constitue un désaveu incompréhensible pour la politique des grandes reformes initiées par le président de la République». Le bâtonnier d'Alger a fustigé le projet en question en estimant «qu'il constitue un grave danger pour les droits de la défense, mais aussi, par voie de conséquence, pour les droits de l'Homme». Les avocats reprochent à ce projet de loi, élaboré par le ministère de la Justice, de fouler au pied les droits de la défense et ont surtout critiqué les articles 9 et 24. «Les dispositions énoncées dans ce texte constituent sans aucune équivoque une flagrante violation de droits de la défense car la profession est soumise à de terribles pressions» a alors affirmé Me Selini. L'article 9, ont plaidé à l'unisson les avocats, «ne permet pas aux avocats de se retirer des audiences au cas où le procès ne se déroulerait pas conformément aux procédures». Il en est de même pour l'article 24 du projet et notamment son alinéa 7 qui fait cas de la question des incidents d'audience. Notons que cette position des avocats d'Alger a provoqué une crise au sein de l'Union nationale de barreaux d'Alger puisque, selon le bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar, la majorité des membres de l'Union ne semble pas être d'accord avec la démarche de Me Selini.