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« Nous n'avons reçu aucun dossier pour la création de chaines de télévision privées » Le ministre de la communication met en garde contre le « trabendisme » dans l'achat de titres de presse et assure
Le ministre de la communication, Nacer Mehal, a réfuté, hier, la réception par ses services de dossiers pour la création de chaines de télévision privées. Le ministre a refusé de commenter les informations sur l'existence de trois chaines de télévision privées prête à être lancées, immédiatement après l'accord sur l'ouverture de l'audiovisuel et la promulgation de la nouvelle loi sur l'information, « laissez la loi de l'information être promulguée ensuite nous parlerons de cette question »a-t-il déclaré, ajoutant que l'actuelle loi sur l'information comprenait des points positifs, mais qu'après vingt ans il était devenu nécessaire de procéder à une révision des articles pour les adapter aux changements qu'a connu l'Algérie, indiquant que la nouvelle loi sur l'information qui est toujours en cours d'élaboration, porte sur plusieurs dossiers, comme la carte professionnelle pour le journaliste, la création d'une instance chargée de délivrer cette carte, d'un conseil d'éthique professionnelle, considérant que la commission chargée de la grille des salaires pour les journalistes avait enregistré une progression dans notre son travail. Mehal a dénoncé ce qu'il a qualifié de « business » des titres de presse « je le dis et je le répète, le trabendisme qui se pratique sur la scène médiatique, où se vendent et s'achètent des agréments pour des titres de presse, est inacceptable. Des mesures seront prises pour assainir la situation et faire en sorte que les choses rentre dans l'ordre ». Le ministre a également assuré que « les journalistes sont concernés par les dispositions du code pénal, au sujet de toute personne injuriant le président de la république, l'ANP, le parlement, les instances judiciaires, le journaliste est un citoyen comme tous les autres, personnes n'est au dessus de la loi ». Le ministre de la communication par ailleurs démenti la nomination d'un ancien agent de sécurité, devenu plus tard employé à l'APS dans l'une des villes de l'est algérien, au poste de directeur du journal « Ennasr » publié à Constantine, pour succéder à son directeur démissionnaire Larbi Ouenoughi, et a considéré que c'était « une rumeur qui n'est basée sur aucune preuve ».