Le secrétaire général du FLN. Front de Libération Nationale, M. Abdelaziz Belkhadem, a annoncé que le dossier du mouvement de redressement du FLN était clos et que le dialogue avec les chefs de ce mouvement est interrompu. Il a, notamment, indiqué que le dossier de cette affaire est transmis à une commission de sages. Il n'a, également, pas manqué d'accuser ses détracteurs de tentative de division du parti et de son affaiblissement au profit de partis concurrents, avant les prochaines élections. M. Abdelaziz Belkhadem a déclaré, à la fin des travaux de la session extraordinaire de la commission centrale du FLN, samedi soir, « pas de dialogue avec les soi-disant redresseurs ». Le secrétaire général du FLN a justifié cette décision par l'échec de parvenir à un compromis, suite à des contactes avec les redresseurs. Il a également justifié sa décision par le boycott des redresseurs de la 3ème et 4ème sessions ainsi que de la session extraordinaire, en dépit des efforts de les convaincre à participer et les propositions de soulever leurs revendications dans les cadres légaux. Pour sa part, M. Mohammed Seghir Kara, le porte-parole du mouvement de redressement, a qualifié d'étrange ce qui s'est passé lors des travaux de la commission centrale. Il a discrédité les déclarations du premier responsable du FLN. Il a, dans ce cadre, déclaré que « Belkhadem est instable », avant d'ajouter : « tantôt il appelle ses partisans à ne pas se concilier avec nous et tantôt il vient voir Guoudjil et tente de se concilier ». Le même responsable a démenti que Salah Guoudjil aurait informé Belkhadem que les redresseurs se présenteront candidats dans les listes électorales d'autres partis politiques, avant d'enchainer : « est-ce Guoudjil est un intrus dans le FLN pour qu'il se présente candidat dans des listes d'autres partis », avant que Guoudjil n'affirme qu'il n'acceptera aucune responsabilité. Enfin, Kara a déclaré être surpris par les déclarations de Belkhadem faisant état que rien ne se décide en dehors de la volonté du FLN. Une déclaration qu'il a qualifiée de « dangereuse », et de défi à Bouteflika qui a été élu par le peuple