Le changement à la tête du gouvernement, annoncé hier par la présidence de la République, prend l'allure d'une disgrâce de Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier qui dirige « la première force politique » du pays depuis le 8ème congrès bis qu'il est convenu d'appeler le « congrès rassembleur », risque de faire les frais de cette nouvelle orientation politique. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN est en butte à une forte contestation depuis les dernières élections législatives, qui s'est accentuée à la faveur du recul enregistré lors du dernier scrutin des locales. La cellule nationale de suivi des affaires du parti, mouvement qui dénonce la façon et la manière de gérer de Abdelaziz Belkhadem, formé de certains poids lourds du FLN, exige le départ de tout le secrétariat de l'instance exécutive auquel elle reproche « une faillite » dans la conduite du vieux parti. Elle exige tout aussi, la réunion du Conseil national et la convocation du congrès du FLN pour remettre le parti sur les rails. Une exigence qui a l'air de ne pas plaire à Abdelaziz Belkhadem qui retarde l'échéance de la tenue de ces deux instances du FLN en attendant des jours meilleurs. La maison FLN n'a pas fini de connaître des désordres. Certaines mouhafadath, elles sont six, parmi les plus importante du pays, à ne pas avoir à ce jour, une équipe dirigeante, malgré les tentatives des superviseurs, envoyés par Abdelaziz Belkhadem, à l'effet d'apaiser les tensions entre les clans des instances locales. Et au vu de la situation sur le terrain, ce n'est pas demain que le problème des Mouhafadath sera réglé. Il n'y a pas que les problèmes organiques du FLN, que l'instance exécutive a mal gérés, qui irritent la base et les militants de cette formation politique. La gestion de deux chantiers, la révision de la Constitution et l'appel au Président de la République à un troisième mandat ont fait long feu. Annoncés, plusieurs fois par Abdelaziz Belkhadem, comme imminents, et en grande pompe, avec forte mobilisation des organisations satellites du vieux parti, ils se sont perdus dans les méandres du champ politique. Les militants de la base et les sympathisants du vieux parti en sont arrivés à s'interroger sur le rôle que le secrétaire général de l'Instance exécutive s'est assigné à faire jouer au FLN sur ces questions. C'est sur ces points sensibles que Abdelaziz Belkhadem aura à s'expliquer devant ses pairs du conseil national et du congrès, s'il prend la décision de réunir ces deux instances. Affaibli, après avoir perdu le poste de chef du gouvernement et face à la détermination de ses détracteurs de la cellule nationale de suivi des affaires du parti, le patron du FLN se dirige lentement et sûrement vers des lendemains encore plus houleux et fortement perturbés en prévision de la tenue des deux importantes échéances, conseil national et congrès, sur lesquels le FLN ne va pas faire l'impasse. Le facteur temps presse Abdelaziz Belkhadem et il n'y a pas une autre alternative. Le changement à la tête du gouvernement, annoncé hier par la présidence de la République, prend l'allure d'une disgrâce de Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier qui dirige « la première force politique » du pays depuis le 8ème congrès bis qu'il est convenu d'appeler le « congrès rassembleur », risque de faire les frais de cette nouvelle orientation politique. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN est en butte à une forte contestation depuis les dernières élections législatives, qui s'est accentuée à la faveur du recul enregistré lors du dernier scrutin des locales. La cellule nationale de suivi des affaires du parti, mouvement qui dénonce la façon et la manière de gérer de Abdelaziz Belkhadem, formé de certains poids lourds du FLN, exige le départ de tout le secrétariat de l'instance exécutive auquel elle reproche « une faillite » dans la conduite du vieux parti. Elle exige tout aussi, la réunion du Conseil national et la convocation du congrès du FLN pour remettre le parti sur les rails. Une exigence qui a l'air de ne pas plaire à Abdelaziz Belkhadem qui retarde l'échéance de la tenue de ces deux instances du FLN en attendant des jours meilleurs. La maison FLN n'a pas fini de connaître des désordres. Certaines mouhafadath, elles sont six, parmi les plus importante du pays, à ne pas avoir à ce jour, une équipe dirigeante, malgré les tentatives des superviseurs, envoyés par Abdelaziz Belkhadem, à l'effet d'apaiser les tensions entre les clans des instances locales. Et au vu de la situation sur le terrain, ce n'est pas demain que le problème des Mouhafadath sera réglé. Il n'y a pas que les problèmes organiques du FLN, que l'instance exécutive a mal gérés, qui irritent la base et les militants de cette formation politique. La gestion de deux chantiers, la révision de la Constitution et l'appel au Président de la République à un troisième mandat ont fait long feu. Annoncés, plusieurs fois par Abdelaziz Belkhadem, comme imminents, et en grande pompe, avec forte mobilisation des organisations satellites du vieux parti, ils se sont perdus dans les méandres du champ politique. Les militants de la base et les sympathisants du vieux parti en sont arrivés à s'interroger sur le rôle que le secrétaire général de l'Instance exécutive s'est assigné à faire jouer au FLN sur ces questions. C'est sur ces points sensibles que Abdelaziz Belkhadem aura à s'expliquer devant ses pairs du conseil national et du congrès, s'il prend la décision de réunir ces deux instances. Affaibli, après avoir perdu le poste de chef du gouvernement et face à la détermination de ses détracteurs de la cellule nationale de suivi des affaires du parti, le patron du FLN se dirige lentement et sûrement vers des lendemains encore plus houleux et fortement perturbés en prévision de la tenue des deux importantes échéances, conseil national et congrès, sur lesquels le FLN ne va pas faire l'impasse. Le facteur temps presse Abdelaziz Belkhadem et il n'y a pas une autre alternative.