La classe politique n'a pu parvenir à une initiative commune pour l'utiliser comme étant un outil de pression contre la pression. Les partis politiques se plaignent du monopole des dossiers politiques importants par le régime et l'écartement des partis politiques. Toutes les initiatives proposées par les partis politiques faisant suite aux émeutes de janvier dernier, encouragées par la situation dans le monde arabe, se sont évaporées. Bien que la situation socio-économique du pays n'ait pas du tout changé, à l'exception des promesses du pouvoir de mettre en œuvre les réformes politiques, ni les partis islamistes ni les acteurs de la société civile n'ont jugé bon de réagir. Ceci dit la classe politique n'a pas pu résister les fausses concessions et les promesses du pouvoir. Après plus d'un de l'achèvement des consultations sur les réformes politiques et la remise d'un rapport au président de la République par Abdelkader Bensalah, les partis politiques sont apparus de nouveau pour dénoncer le monopole imposé par le pouvoir sur les réformes politiques, après avoir constaté que le pouvoir a repris avec ces anciennes habitudes. En fait, le pourvoir, après les émeutes de janvier dernier et les révoltes du printemps arabe, a constaté que la classe politique n'est pas capable de faire bouger la rue. Ce qui inquiète le plus le pouvoir ce sont ses partenaires étrangers qui suivent de près ce qui se passe en Algérie.