Le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires français (CIVEN) n'a accepté que deux dossiers d'indemnisation des 129 reçus par cette instance. Selon un communiqué rendu publique le 26 août dernier, le CIVEN a justifié le refus de 127 dossiers d'indemnisation par la faible exposition des victimes aux radiations et de ce fait ils n'ont pas le droit de bénéficier des indemnisations. Dans ce sens, l'Association nationale des vétérans victimes des essais nucléaires (ANVVEN) a déclaré que la loi Morin exigeait la fixation d'un taux d'exposition aux radiations, afin d'éviter l'exclusion des milliers de victimes, notamment celles qui vivaient près des lieux des explosions nucléaires, comme le Sahara algérien et la Polynésie française. De son côté, le comité national d'indemnisation et de reconnaissance de la mémoire des essais nucléaires français en Algérie a adressé une lettre au Secrétaire général de l'ONU, l'appelant à organiser une rencontre internationale sous l'égide de l'ONU, pour débattre les moyens de nettoyer et de sécuriser les sites des essais nucléaires.