L'ancien membre du FIS dissous, El Hachemi Sahnouni, et le porte-parole de la Renaissance des Mosquées, un mouvement non agrée, M. Zeraoui Hamadache, ont mis en garde contre l'embargo politique, imposé sur les islamistes, notamment à travers l'interdiction de la prédication et la répression des droits politiques aux anciens membres du Fis dissous. Dans un communiqué rendu public, hier, El Hachemi Sahnouni et Zeraoui Hamadache ont condamné « l'interdiction aux fils du FIS dissous d'exercer librement leurs droits légitimes et constitutionnelles ». Les deux activistes considèrent l'interdiction aux sympathisants du FIS dissous d'exercer leurs Droits politiques comme « une injustice indéniable et une agression flagrante contre les droits d'une grande frange du peuple algérien musulman ». « L'Algérie a enduré les épreuves du coup d'état militaire, violant la légitimité populaire et constitutionnelle, suite à l'annulation du processus électoral, dont le vainqueur fut le FIS, dissous par la suite, alors que des milliers de ses militants ont été jetés dans des prisons au sud du pays. Résultat : 200 mille morts, des milliers de blessés et des handicapés », lit-on dans le communiqué.